Larry Bird compare son expérience de coach à celle de Jason Kidd

La trajectoire avait certes été moins fulgurante, mais Larry Bird comprend et connaît bien la situation dans laquelle se trouve Jason Kidd.

Bird avait quitté les terrains en 1992, avant de prendre en mains les Pacers en 1997. Il va ensuite les emmener deux fois en finale de conférence et une fois en finale contre les Lakers en 2000.

L’ancien MVP des Celtics est donc passé du terrain au banc en très peu de temps, et l’adaptation n’a pas été simple. Imaginez donc Jason Kidd avec seulement une semaine entre l’annonce de sa retraite et sa signature avec Brooklyn.

Le passage entre la situation du joueur, c’est à dire une vision individuelle des choses, à la situation d’entraîneur avec un groupe à gérer reste, selon Larry, la chose la plus compliquée à faire.

« La chose la plus dure, c’est de motiver son groupe », pense et explique Bird au NY Daily News. « J’ai toujours été un gars qui se motivait lui-même, seul, mais là, je devais le faire sur tout un groupe. J’ai essayé de trouver l’étincelle dans le vestiaire, de garder tout le monde heureux. On ne peut pas le faire tout le temps, mais il faut gérer. »

Les vétérans sont alors précieux. Quand Bird avait avec lui Reggie Miller, Chris Mullin et Mark Jackson, Kidd aura Kevin Garnett, Paul Pierce et Jason Terry. Les assistants le sont tout autant. Kidd, comme Bird avant lui, s’est entouré d’assistants vétérans.

« Je ne vais pas dire à Kidd ce qu’il doit faire, il a son propre style mais j’ai eu beaucoup de chance d’avoir des assistants d’expérience avec moi (Rick Carlisle et Dick Harter). Il faut bien les choisir pour aller dans la bonne direction. Il a toujours été un coach sur le terrain, mais une fois sur le banc, c’est un peu différent. On ne plus faire ce que l’on faisait avant. »