Tim Duncan : « Kawhi Leonard n’a jamais prononcé plus de cinq mots de suite »

Sage parmi les sages avec cette cinquième finale en carrière, Tim Duncan est venu partager ses leçons de vie avec la presse internationale.

S’il craint évidemment une blessure pour son complice Tony Parker, il est par contre à des années lumières de la pression médiatique qui entour LeBron James. Et, lui comme les autres, Duncan ne peut que louer les performances de Kawhi Leonard.

Sur la possible absence de Tony Parker

Si Tony venait à être absent, ce serait évidemment une grosse perte pour nous. On a joué toute la saison avec des joueurs qui étaient blessés à différents niveaux et pour différentes périodes. On a toujours su s’ajuster. On peut jouer sans certaines individualités, mais à ce stade de la compétition, ce serait évidemment une énorme perte pour nous. Je serai alors amené à prendre plus de responsabilité, c’est sûr. Moi et Manu, on devra prendre l’équipe à notre compte.

Sur LeBron James

Je ne vois pas ce qui ne va pas chez LeBron. On défend simplement sur lui avec 5 gars. On sait quel type de joueur il est. C’est le meilleur joueur du monde ; donc, on le respecte. On essaie de lui rendre la tâche difficile chaque fois qu’il a la balle. Il est le meilleur quand il a la balle en jeu rapide, donc on essaie de l’empêcher de prendre de la vitesse et donc de ralentir le rythme du match.

Sur Kawhi Leonard

Il n’a jamais exprimé suffisamment d’émotion pour que je sache s’il perd confiance ou s’énerve. Il est toujours égal à lui-même. Il est toujours très mesuré et semble être là où il veut être. Je ne crois pas l’avoir vu enchaîner plus de 4 ou 5 mots d’affilée. Donc, pour le voir s’énerver…

Sur le barnum médiatique des finales

Honnêtement, je ne lis pas la presse. Je ne regarde pas SportsCenter. Je ne regarde pas les chaines de sport. Je ne regarde rien à la télé. Je ne sais pas ce qui se dit et je m’en fiche. Je viens pour jouer les matchs. On est à ce niveau de compétition où c’est tout ce qui compte. Je ne m’intéresse pas du tout à tout ce qui se passe autour des finales. Donc, je ne pourrais pas vous dire si Lebron en est affecté. Si tu te laisses envahir, alors tu es sous le microscope. Mais moi, je n’envie nullement cette espèce de minutie et de pression.

Propos recueillis à San Antonio