Les Knicks pouvaient-ils passer à côté une troisième fois de suite ? Boston avait-il les jambes et les solutions pour forcer un dernier match ? Ce match 6 était celui de toutes les questions et une seule réponse en ressort : New York est qualifié mais Boston aura tout donné. Sauf qu’avec une si faible rotation, difficile d’espérer mieux (80-88).
Pourtant Carmelo Anthony et J.R Smith ont été maladroits, mais l’entame de match a fait la différence, et Boston n’a fait que courir après le score. Le miracle n’a pas eu lieu une troisième fois.
Kevin Garnett seul au monde
Comme lors du dernier match, les Knicks démarrent très fort avec un 11-0 rapide. Pablo Prigioni rend un énorme service à son équipe en frappant d’entrée à 3 points afin de libérer des espaces pour les pénétrations des extérieurs. Boston se repose comme toujours sur l’indispensable Kevin Garnett, toujours aussi énorme dans le jeu, mais avec un Paul Pierce invisible au shoot, difficile de maintenir le rythme (10-24).
New York prend le large
Les Celtics ne montrent pas grand chose en attaque, seul un petit 9-0 et deux paniers à 3 points se font remarquer. Mais sinon, c’est maigre dans le jeu. Heureusement, la défense est au niveau et les Knicks ne s’envolent pas malgré un matelas déjà confortable (27-39).
La faute peut être à un Melo toujours aussi glouton mais tout autant maladroit. Kevin Garnett peut bien se multiplier, ses efforts sont vains. Iman Shumpert allume à longues distances, l’écart grimpe à 20 pts et plus, Boston n’y croit presque plus (47-67), surtout avec autant de balles perdues.
Un comeback à l’orgueil
Les Celtics seront même menés de 24 points (49-75) mais un sursaut d’orgueil laisse planer l’espoir que l’exploit est encore possible. Jeff Green a retrouvé ses jambes, Avery Bradley intercepte des ballons et la nation verte revient face à des joueurs impuissants pendant plusieurs minutes. Mais la sixième faute de Green, ainsi que les shoots de Melo et Smith vont plomber toutes possibilités de victoire (80-88).
Doc Rivers peut rappeler ses stars qui on fait preuve de courage et d’orgueil, comme le font si bien les grands champions. Kevin Garnett en tête, meilleur rebondeur des playoffs à bientôt 37 ans.
Mais la défaite et l’élimination sont là, une première au premier tour pour les Celtics version Garnett. Quant aux Knicks, les voilà enfin vainqueurs d’une série de playoffs 13 ans après, non sans difficultés tout de même. New York va donc s’attaquer à Indiana pour un remake des années 90 qui s’annonce défensif et rugeux.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.