108 points en 108 minutes. C’est le bilan de LeBron James en trois matchs face à Atlanta.
En clair, le MVP 2009 est d’une efficacité exceptionnelle.
Et cette nuit, pour le Game 3, il a tout simplement été phénoménal, au point de réaliser l’une des meilleures perf’ de l’histoire des playoffs : 47 pts, 12 rbds et 8 pds. Les statisticiens sont formels. Jamais un joueur n’avait réussi une telle performance. On les contredira un peu en rappelant les 42 pts, 15 rbds et 12 7 pds de Magic Johnson dans le célèbre Game 6 des Finals 1980.
Mais peu importe, le plus dingue, c’est le niveau de jeu atteint par « King James ».
« Franchement, c’est inexplicable. Il n’y a que quelques joueurs qui ont la chance d’être dans la zone et de réussir tout ce qu’il tente, et j’ai la chance d’en faire partie. Dans ces moments-là, vous avez le sentiment que vous allez réussir tous vos tirs ».
15/25 aux tirs dont 5/10 à 3-points pour James qui va écœurer des Hawks qui pourtant n’ont pas démérité. Mais que faire face à cet extra-terreste qui semble prendre un malin plaisir à vous repousser dès que vous recollez au score…
« A chaque fois que je viens à Atlanta, il y a un « gentleman » qui passe son temps à m’insulter et à me chambrer. Qu’il sache que à chaque fois, et dans n’importe quelle salle, ça se passe très mal pour son équipe » explique James.
Un James tellement fort, tellement impressionnant que même ses adversaires sont obligés de s’incliner devant tant de talent.
« Que voulez-vous faire ? Je pense même que ce qui lui arrive le dépasse. D’abord, c’est un gagneur. Vous sentez qu’il ne veut pas perdre le match. Ensuite, lorsqu’il se met à jouer comme ça, personne ne peut l’arrêter. Vraiment personne » résume Josh Smith.
Même son coach ne peut pas l’arrêter.
« Au début du quatrième quart-temps, j’ai voulu le sortir. Il a pris la balle, et m’a dit qu’il s’occupait de la marque. J’ai dit « OK » et j’ai demandé aux autres de s’occuper de la défense » raconte Mike Brown, le coach des Cavs.
C’est simple le basket dans ces conditions. Un joueur qui attaque, et les autres qui défendent…
Et cette nuit, ça a donc fonctionné puisque Cleveland s’impose 97-82. Comme les Nuggets, les Cavs sont quasi qualifiés pour la finale de conférence puisqu’ils mènent 3-0, et qu’on le rappelle, jamais une équipe n’a remporté une série après avoir été menée 3-0.
Comme Detroit, Atlanta est donc passé à la moulinette. Cette nuit, l’expulsion de Zaza Pachulia, qui a menacé un arbitre, a mis fin à leurs espoirs après trois bons quart-temps.
Au passage, les Cavs établissent un nouveau record NBA puisqu’ils viennent de remporter leurs 7 premiers matches de playoffs avec plus de 20 points d’écart.
Qui pourra les arrêter ?
Résumé du match (avec un panier du milieu de terrain de LBJ à l’échauffement)