Voilà, le beau rêve des Bulls a pris fin, et les Celtics sont encore en lice pour conserver leur titre.
Vous étiez plus de 400 à suivre notre live samedi soir, et vous avez assisté à la victoire des Celtics (109-99) face aux Bulls dans un Game 7 marqué par la maladresse des deux côtés, et l’incapacité des Bulls à bien jouer les ballons importants.
C’est dans le deuxième quart-temps que Boston a construit sa victoire grâce à un premier coup de chaud de Eddie House (52-38 à la mi-temps; +14).
Et c’est encore House, dans le money time, qui va repousser les derniers assauts des Bulls. 16 pts à 100% pour le joker des Celtics, symbole d’une formation qui s’est appuyée sur son banc en première mi-temps, et qui a pu compter sur un sobre Ray Allen (23 pts, 9/9 aux LF) dans les moments chauds.
Sur ce match-là, ce n’est pas le meilleur qui l’a emporté mais le moins mauvais. Même si les Bulls sont revenus à -4, on n’a jamais vraiment cru à une énième prolongation.
En fait, Chicago a gâché trop d’occasions et les hommes de Vinny Del Negro peuvent s’en vouloir. On en veut à Ben Gordon, pourtant auteur de 33 pts et d’un 15/15 aux LF. Mais Gordon s’est pris pour le sauveur et son 7/23 aux tirs coûte très cher.
Les Bulls auraient dû jouer sur Kirk Hinrich (16 pts) les dernières possessions. Il était le seul à mettre dedans, mais il manque un patron dans cette équipe pour mettre le ballon sous le bras et orchestré tout ça. Derrick Rose (18 pts à 9/18) est très bon mais on l’a peu vue dans les moments importants. Au moins, lui n’a pas arrosé comme Gordon et Salmons…
La victoire de Boston doit aussi beaucoup à Glen Davis (15 pts) qui a appuyé là où ça fait mal : sous les panneaux. Joakim Noah (15 rbds !) était le seul à répondre au défi physique imposé par le tandem Perkins-Davis.
Les Celtics auront les jambes lourdes face au Magic mais ce succès en 7 manches a renforcé le groupe. Cette nuit, Boston a gagné avec un petit Paul Pierce (20 pts tout de même !) et c’est la preuve que l’équipe a encore une petite marge de progression.
Côté Chicago, l’inexpérience des joueurs et du coach a pesé. Les dirigeants ont du beau matériel entre les mains mais il manque un intérieur offensif pour que Chicago redevienne un ogre de la ligue.
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