Interview Paul George : « Un honneur de représenter la draft 2010 au All-Star game »

Pour son premier All-Star Game, Paul George (17,6 pts et 7,8 rbds) a justifié le choix des coaches de sa conférence, redonnant espoir aux siens lors du quatrième quart-temps. Seul All-Star sorti de la draft 2010, l’ailier des Pacers réalise une saison de « franchise player » en l’absence de Danny Granger. Aux côtés d’un Roy Hibbert fantomatique, l’ex-star de Fresno State s’est installé comme le leader d’une équipe sans CV ronflant. Pourtant, à Houston, personne se pressait autour de lui, et Basket USA a pu discuter en toute tranquillité avec lui. 

Sur Danny Granger et sa saison

Danny est un All Star, et son retour me donnera des shoots ouverts. Il pourra créer le jeu pour moi, et moi pour lui.
Cela fait un bout de temps qu’il est à ce niveau et nous aspirons tous les deux à devenir un bon duo d’extérieurs. Miami et OKC ont chacun un bon duo dominant sur les extérieurs, avec deux joueurs qui s’appuient l’un sur l’autre. Quand Danny s’est blessé, j’ai eu une opportunité et j’ai pu la saisir. Le coach m’a mis en position de pouvoir briller avec mon shoot extérieur, c’est à lui que je dois ma réussite extérieure. Au début je me suis mis beaucoup de pression car je savais à quel point la blessure de Danny pouvait handicaper l’équipe. Je ne voulais pas décevoir ! Mais au fur et à mesure, j’ai relâché la pression et j’ai laissé le jeu venir à moi. A partir de ce moment, je suis devenu plus performant.

Sur son premier All Star Game

Faire partie du All Star était un but pour moi et cette saison, j’étais confiant d’y avoir ma place. C’est un honneur d’être le premier joueur de la draft 2010 à être sélectionné et de représenter ma promotion. Jouer en NBA était le premier but dans ma carrière mais je sentais que j’étais capable d’atteindre ce niveau supérieur. C’est génial d’être entouré de bon gars et des petits nouveaux comme moi, mais aussi des joueurs avec qui j’ai grandi comme Jrue Holiday. Pouvoir évoluer avec des gars avec qui je ne joue jamais, c’est fantastique et excitant.

Sur les Pacers et leur bilan à domicile

Ce n’est pas facile de jouer à un tel niveau tout le temps à domicile mais on est vraiment monté d’un cran cette année. Et franchement, ça vient de nos fans et de l’énergie qu’ils nous transmettent. C’est vraiment un bonheur de jouer à la maison. Quand tu parles de basket, Indiana est l’un des états les plus importants. Il vibre pour ce sport. L’atmosphère est énorme, que ce soit dans les matchs de NCAA ou chez nous. Je suis fier de porter le nom des Indiana Pacers sur mon maillot et de les représenter ici, à Houston. On a tout ce qui faut pour faire une grande saison et je suis persuadé qu’on va faire un bon bout de chemin en playoffs. Notre attaque a encore besoin de progresser, il y a du travail. On a pour l’instant été très bon défensivement mais en attaque, on a encore besoin d’ajustement et on y arrive déjà mieux ces derniers temps.

Sur Roy Hibbert

Parce qu’il était All Star, free agent puis parce qu’il a signé un gros contrat, il s’est mis beaucoup de pression alors qu’il n’en avait pas besoin. Mais il est en train de revenir à son niveau et faire son come back. On sait ce dont il est capable et ce qu’il vaut, il a juste eu du mal à gérer quelques trucs mentalement. Son problème était dans la tête et c’est résolu.