Sam Mitchell explique que les Raptors ne voulaient pas qu’il soit trop dur avec Andrea Bargnani

Alors que Toronto cherche à se débarrasser d’Andrea Bargnani, les langues se délient autour de la gestion par les Raptors du n°1 de la draft 2006, couvé par le club au point que Sam Mitchell, son entraîneur jusqu’en 2008, avait reçu la consigne de ne pas être trop dur avec lui.

« Mon plus gros problème avec Andrea, c’est que je n’ai pas été autorisé à l’entraîner comme j’ai pu le faire avec Jose Calderon », explique-t-il à Fan 590. « J’étais dur avec Jose mais regardez le joueur qu’il est devenu ».

Les dirigeants des Raptors avaient par contre fait comprendre à leur coach qu’il devait se montrer beaucoup plus compréhensif et patient avec l’intérieur italien.

« Je ne pouvais pas être aussi dur avec Andrea parce que la direction pensait qu’il ne pouvait pas le supporter. Ce que je disais, c’est que s’il ne peut pas le supporter, alors il est impossible de construire autour de lui ».

La consigne semblait d’ailleurs être en place dès la draft d’Andrea Bargnani. Mais pour Sam Mitchell, c’était une erreur, d’autant qu’il n’est pas vraiment sûr que l’Italien soit vraiment passionné par le basket.

« Il n’a pas l’air d’avoir de passion pour le jeu. Ça n’a pas l’air très important pour lui. Au niveau du talent, il a tout. La taille, la vitesse, le tir. La question, c’est de savoir s’il veut vraiment gagner. Et c’est quelque chose qu’on ne peut pas mesurer ».