Tel Calimero, Dwight Howard pleurniche souvent. Il pense être la tête de turc des arbitres, et pour lui, sa dernière expulsion est injustifiée. Il n’a pas vraiment tort.
« C’était une grosse faute. Rien de plus. Je n’avais pas l’intention de blesser qui que ce soit. Je prends des fautes aussi dures que ça, et on ne siffle pas. C’est comme si on estimait que comme je suis plus costaud, on peut faire faute sur moi. Une faute, c’est une faute. »
Une grosse faute donc, et Kenneth Faried s’étale comme une crêpe. Au passage, Jordan Hill se mange le coude de Faried.
Au départ, les arbitres avaient sifflé une antisportive. Puis après avoir vu la vidéo, ils ont estimé qu’il s’agissait d’une disqualifiante. Pour Faried, c’était un geste de frustration.
« Je crois que j’avais pris le dessus mentalement », commentera Faried. « Il en avait marre de me voir prendre des rebonds. (…) Moi, je ne parle pas, je ne provoque pas. Je joue. »