Tony Parker renverse les Pacers

Les Pacers jouent de mieux en mieux et leurs jeunes progressent, mais l’équipe de l’Indiana n’arrive tout simplement pas à battre les Spurs. Pour la onzième fois de suite depuis 2007, les Texans ont battu Indy (97-104). Cette fois, c’est un Tony Parker très adroit et une série 17-2 en fin de match qui ont eu raison des hommes de Frank Vogel.

Le Big Three des Spurs se porte toujours bien, merci pour lui. Dans le premier quart, c’est Parker (33 pts à 15/23, 10 passes) qui démarre en trombe. Huit tirs, huit réussites. Une adresse qui permet au meneur de creuser un premier petit écart (12-20). Mais portés par une bonne prestation de leur banc et un solide David West (22 pts, 8 rbds), les Pacers reprennent l’avantage à la pause (52-48).

Indiana continue sa bonne série au retour des vestiaires et Lance Stephenson (9 pts) se permet même de mettre TP sur les fesses pour aller donner 17 points d’avance à son équipe (70-53) au milieu de la troisième période.

La réponse des Spurs ?

« Pas de panique », raconte Parker après le match. « Évidemment, Indiana était sur une bonne série dans le troisième quart. Ils réussissaient de supers shoots et jouaient une bonne défense, nous n’avons simplement pas paniqué. On a juste continué à jouer. »

À l’action spectaculaire de Stephenson, Tim Duncan répond par son bon vieux tir avec la planche. Manu Ginobili (19 pts) se met aussi en marche et la machine San Antonio commence alors à remonter chirurgicalement son retard. Certaines actions sont encore d’une fluidité fabuleuse. Indiana ne mène plus que de 4 petits à l’attaque de l’ultime quart.

On verrouille et on rentre

Même si Gerald Green et Sam Young redonnent de l’air à leur équipe à longue distance (86-75), c’est le dernier souffle. Derrière, les Spurs mettent le verrou. Gary Neal égalise (95-95) à un peu moins de 5 minutes de la fin et les Pacers ne rentrent plus rien. Parker et Duncan finissent le boulot. Les deux hommes inscrivent les 9 derniers points de leur équipe pendant qu’Indiana finit de manquer ses 11 derniers tirs. Dur pour les Pacers, mais les Spurs s’imposent 104 à 97.

« Je pense qu’on s’est arrachés mais il faut donner le mérite à San Antonio », avoue Vogel après la partie. « Ils ont mieux exécuté que nous en fin de match et ont décroché la victoire. »

Encore excellent ce vendredi, Parker a bien mérité quelques louanges de son coach.

« Il nous a fait avancer pendant tout le match. Il a 10 passes, 33 points. Il a été phénoménal. Il a aussi été super en défense. »

Cette victoire permet aux Spurs de rester juste derrière les Grizzlies en haut de la conférence Ouest.