Mal embarqués après une première mi-temps où le duo Salmons-Rose planait sur le United Center, les Lakers ont renversé la vapeur en seconde pour commencer son plus long road-trip de la saison par une victoire. Les taureaux sont à terre après trois victoires consécutives.
Fin de série à domicile également pour les troupes de Del Negro.
Les Lakers ont de la ressource.
Leader de la conférence Ouest est un statut que LA va devoir défendre mordicus et dans l’hostilité adverse pendant encore six matches. Avec notamment des combats programmés à Detroit, Atlanta et Charlotte. Autant dire que le succès de samedi à Chicago fait du bien. Il est d’autant plus rassurant que Kobe (28 pts, 7 assists, 5 steals) et les siens ont su faire la différence dans le quatrième quart-temps. Menés de 16 unités en deuxième quart-temps, de 14 à la pause, ils revenaient à -1 dans le troisième avant l’estocade finale : un 14-0 dans le dernier quart qui les plaçait devant 106-93. La messe était dite. Le United Center scandait alors des « MVP, MVP, MVP » à destination de… Kobe. « C’était marrant, et j’ai beaucoup apprécié« , commentait après-coup celui qui un jour déclara que jouer à Chicago était séduisant.
Maladroit (10/25), le meilleur joueur en titre de la ligue a une fois encore pu compter sur le soutien d’un collectif bien rodé. Ces Lakers sont de moins en moins un « one man gang team » et quand Bynum sera là, ça fleure bon le titre s’ils possèdent l’avantage du terrain dans les Finals. Pau Gasol (23 pts, 10 rbds), Trevor Ariza (18 pts), Lamar Odom (16 pts) et Jordan Farmar (8 de ses 13 pts dans le 14-0 décisif) ont été décisifs à Windy City.
De quoi faire dire à Farmar: « On jouait avec plus d’intensité et d’énergie. Chacun jouait l’un pour l’autre, en défense comme en attaque, où la balle circulait bien. »
Kobe n’avait pas un autre discours : « Le road-trip va être long et on va avoir besoin de notre équipe B à son meilleur niveau, comme ce soir, pour arracher des succès aux forceps comme celui-là. Notre profondeur de banc est notre grande richesse. »
Dans le vestiaire des locaux, Rose regrettait: « Quand tu perds autant de balles, dans cette ligue n’importe qui peut te battre. » Référence aux 23 balles perdues par des Bulls invaincus en sept matches à domicile avant ce faux-pas.
John Salmons termine meilleur marqueur du match avec 30 pts, dont 18 en première mi-temps. Il tourne à 19,4 pts depuis son départ de Sacramento. Vous avez dit super recrue ?
Résumé du match