Quelle stratégie pour les Bulls ?

Les Bulls n’ont plus quelques jours pour lever les options de Ronnie Brewer, Kyle Korver et CJ Watson dont les contrats pour la saison prochaine, respectivement 4.3, 5 et 3.2 millions, ne sont pas garantis.

Si on retire ces trois salaires plus celui d’Omer Asik, dont l’avenir est encore incertain, on obtient une masse salariale totale de 66 millions.

Les Bulls se retrouveraient alors avec un effectif composé seulement de 8 joueurs et une marge financière très réduite pour atteindre les 13 joueurs minimum imposés par la ligue. Le tout en sachant que la luxury tax se situera aux alentours des 70.3 millions.

On voit mal comment Chicago pourrait ne pas dépasser ce seuil mais certains joueurs actuels devraient en faire les frais. Notamment CJ Watson, voire Brewer ou Korver.

Si telle était leur décision, les Bulls se retrouveraient alors dans l’obligation de combler les trous.

La piste Courtney Lee

Pour ce qui est du poste de meneur, on sait que les Bulls ont fait une offre à Kirk Hinrich comprise en 1.2 et 3 millions.

En revanche, pour le poste d’arrière, il semblerait que Chicago ait choisi d’explorer la piste Courtney Lee qui touchera 3.2 millions l’an prochain avec les Rockets.

Des Rockets qui viennent justement d’offrir 24 millions sur 3 ans à Omer Asik et qui pourraient éventuellement accepter de négocier son arrivée dans le cadre d’un sign-and-trade impliquant leur jeune arrière.

Pour Chicago, ce n’est pas forcément la meilleure option mais c’est la plus logique puisqu’il se murmure que la franchise ne souhaite pas aller au-delà des 75 millions de masse salariale.

Asik sur le départ dans tous les cas ?

Chicago attend donc probablement l’ouverture officielle du marché des transferts (le 11 juillet) pour y voir un peu plus clair, car pour le moment tous les accords passés ne sont que verbaux.

Concernant Omer Asik, les Bulls auront évidemment la possibilité de s’aligner sur l’offre mais cela les pousserait peut-être à effectuer un transfert avant la fin de la saison puisqu’on rappelle que la luxury tax est calculée en fonction de la masse salariale en fin de saison et non au début.

De plus, le nouvel accord collectif stipule que lorsqu’une équipe s’aligne sur une offre, elle ne peut échanger le joueur sans son consentement durant une saison, ni l’échanger avec l’équipe avec laquelle le joueur avait passé un accord au départ (Houston dans ce cas) pendant trois ans.

Elle ne peut pas non plus mettre en place un sign-and-trade avec une autre équipe que celle concernée (toujours Houston).

L’ironie, c’est que les Rockets avaient déjà proposé Courtney Lee aux Bulls il y a deux ans en échange de… Omer Asik.