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LeBron James : un exemple à suivre pour le Thunder

On les avait vus trop beaux. Au sortir de leur brillante série contre les San Antonio Spurs (que l’on avait aussi vus trop beaux), les joueurs du Thunder partaient avec les faveurs des spécialistes, dont nous faisions partie. Il faut dire qu’après le récital de Kevin Durant face à l’escouade de Popovich, on se demandait bien ce qui allait arrêter le tonnerre de gronder.

Eh bien, ce fut le Thunder lui-même. Retombant dans ses travers de jeu en un contre un, avec Harden qui ne retrouve pas son niveau de jeu, Westbrook qui marque bien 40 pions mais déchire toujours autant dans ses tirs (et ses prises de décisions), ou coach Brooks qui tire les mauvaises pioches avec Perkins qui grince et Collison qui reste collé au banc, le Thunder d’OKC est passé à côté de sa finale.

Comme les Cavs en 2007 contre les Spurs et comme LeBron l’an passé contre les Mavericks, Kevin Durant et sa bande n’étaient pas encore prêts à soulever le trophée tant convoité. Dans ces cas-là, il est de bon ton de donner la parole aux vainqueurs, et preuve que l’Histoire peut tourner, abreuvons-nous des paroles de Lebron James.

« Il m’aura fallu arriver tout en haut de la montagne puis tomber au plus bas pour me rendre compte de ce qu’il fallait que je fasse en tant qu’athlète professionnel et en tant qu’individu. La meilleure chose qui me soit arrivé l’an passé a été de perdre les Finals, et d’avoir joué comme j’ai joué. Cela a été la meilleure chose pour ma carrière car j’ai du repartir de zéro. Ça ma rendu humble. »

L’ancien paria de la ligue qui avait choqué la planète orange avec sa propre mise en scène dans The Decision est désormais un homme apaisé. D’abord parce qu’il a désormais inscrit son nom dans la légende de la ligue en tant que champion et MVP des Finales (plus 3 titres de MVP de saison, ne l’oublions pas !). Mais surtout parce qu’il a trouvé la clé.

Ses mésaventures (nombreuses) de la saison passée sont désormais derrière lui, mais elles n’ont pas été oubliées. Au contraire, elles ont été le moteur qui a porté bon gré mal gré (comme sur ce déjà mythique tir à trois points alors qu’il était perclus de crampes) LeBron James vers sa mission ultime : décrocher sa première bague.

A l’instar de MJ, King James a dû attendre un sacré moment avant de pouvoir savourer ces instants de pure joie. Il a payé son dû en somme. La rançon de la gloire diront certains. Plus précisément, c’est le rite de passage des légendes du basket qui est en cause.

De bon augure pour le Thunder et Kevin Durant donc….

Tout va trop vite en NBA…

Mais le problème plus profond, c’est que cette bande de jeunes qui a suivi Lebron James, exemple paradigmatique en cela qu’il a carrément sauté la case universitaire, se construit à la va-vite, en utilisant expédients et force physique avant tout et s’exposant nécessairement à des vents contraires.

A l’opposé d’un Tim Duncan qui a débarqué dans la ligue pour décrocher un titre dès sa seconde année avec le titre de MVP des finales à la clé, les Durant, Westbrook et Harden ne sont encore que des enfants en manque de repères. KD, malgré tous ses superpouvoirs, n’a pu éviter la sortie de route pendant que Westbrook confirmait qu’il avait toujours cette folie incontrôlable alors que l’on a découvert pour la première fois des limites au jeu de James Harden.

Oldie but goodie

Et pour Miami, la recette du succès a précisément tenu à ce saupoudrage de vétérans qui ont fait la différence dans les dernières marches vers le sommet. Mike Miller, l’ancien Magic qui avait été élu meilleur sixième homme, et qui, quand nous l’avions interviewé en début de match 2 nous avait soufflé prophétiquement qu’il saurait saisir l’instant :

« Il faut savoir se tenir prêt. On ne sait jamais combien de temps il nous reste à jouer. Je continue à serrer les dents. On verra bien ce qui arrivera. »

Et, big surprise, Miller nous sort un match 5 dantesque avec 7 banderilles à trois points qui crucifient le Thunder. Le vieux briscard Shane Battier, dans la même veine, avoue s’être transformé en Robert Horry sur ces Finals. Et de fait, il a apporté 12 points à presque 60% à trois points, permettant un apport stable à côté du Big Three.

La route vers le titre est semée d’embûches mais si les « objets peuvent paraître plus gros qu’ils ne sont » dans le rétroviseur, il faut savoir s’en servir pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Un message que Thunder et Heat ont désormais digéré. Il n’y a pas de raccourci pour arriver au sommet !

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