NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
CLE
IND1:00
MIN
GSW3:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • CLE1.25IND4.15Pariez
  • MIN1.39GOL3.1Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

LeBron James en paix avec lui-même ?

Le Petit Larousse définit la rédemption comme l’action de se racheter. Comme d’autres sportifs avant lui, LeBron James peut aussi s’inspirer de Bob Marley et le citer pour rappeler à ses détracteurs certaines de ses vérités. La « Redemption Song » de l’icône du reggae, c’est comme si le triple MVP la fredonnait depuis un an.

Après ses deux semaines de déprime post Finals, LBJ a fait un pacte avec lui-même, seul devant le miroir à presque maudire une barbe devenue symbole de ses échecs.

Notre confrère d’ESPN Brian Windhorst, qui suit LeBron (et uniquement LeBron !) depuis les années lycée (depuis 2000, exactement), a été témoin de ce changement. Il l’a suivi d’Akron à Cleveland, puis de Cleveland à Miami, et il parle même d’une nouvelle « décision ». Plus personnelle, et profonde.

A Dallas l’an passé pour les Finals et à Miami depuis deux semaines, nous avons aussi été témoins de certains changements.

Comme toujours depuis son adolescence, le Chosen One ne compte que sur lui-même. Et sa maturité.  L’introspection débouche sur une décision importante : l’acceptation des responsabilités. Illico presto, au lendemain de son 27ème anniversaire, il demande sa compagne de toujours en mariage. Enfin ! La décision fait jaser et comme d’habitude avec la star est largement médiatisée et commentée.

«C’est le bon moment de ma vie pour le faire » se contente de justifier alors l’ailier du Heat.

Les images du Game 4 face aux Mavs, il daigne enfin les revoir et se conforte dans son désir authentique de donner un autre sens à lui-même. La transition ne se fera pas en un jour, elle est difficile mais LBJ garde tout pour lui, et ses quelques proches. Rien ne filtre dans la presse, le joueur ne veut pas s’épancher sur ses discussions intérieures. C’est entre LeBron et LeBron. 

« Je lui ai dit de revenir à ses instincts et de faire ce qu’il pensait lui être juste. Pas ce qu’il supposait être juste ou ce que les autres lui disaient », se rappelle Keith Dambrot.

Son coach de lycée fait partie du cercle très restreint du vrai clan James, avec Lynn Merritt – qui suit le prodige pour Nike depuis son adolescence – le conseiller William Wesley et l’idole et ami Jay-Z.

LeBron ne consultait jamais les anciens

S’il est toujours là pour jouer les mentors avec les jeunes – comme lorsqu’il envoie tous les jours des textos à Dexter Pittman quand le rookie est envoyé en NBDL – paradoxalement le désormais triple finaliste NBA (et peut-être bientôt champion) n’a jamais sollicité les anciens. Son chemin, il l’a tracé seul, les écueils, il les a traversés en n’écoutant que lui-même.

« Je veux expérimenter les choses à ma façon », lance l’ex-King de Cleveland à 19 ans.

Kobe, Jordan, Magic, Garnett : leBron James ne les consulte pas, ne leur demande ni aide ni conseils. Les erreurs il les a faites à sa manière. Il en a payé le prix fort.

Il y a douze mois, après deux semaines d’isolation complète, seul avec lui-même, sa mélancolie et ses doutes. La claque sert de révélateur. Le changement est en marche. L’an passé pendant les playoffs, l’enfant prodigue d’Akron bataillait contre l’insomnie, allait à la salle de gym ou twittait en plein milieu de la nuit, et lisait les articles à son sujet.

« J’ai lu vos papiers sur le web, c’était marrant » plaisante-t-il avant le Game 5 des Finals avec quelques confrères américains.

Il a coupé Internet et n’a pas regardé les playoffs à l’Ouest

Un an plus tard, plus de tweets (aucun depuis avril), de TV, de revues de presse – « je ne lis que des livres et ne regarde pas le sport à la télévision »  – et de nuits agitées et mouvementées. LeBron se couche tôt désormais. Les matches entre OKC et San Antonio ? Il ne les a même pas vus. Il était au lit. Ses premiers mots après la victoire dans le Game 7 face aux C’s, il les a eus pour Doc Rivers. Les critiques, il n’en a cure.

« Je ne peux pas me laisser contrarier par ce que les gens pensent de moi, de mon jeu, de ma personne. Les gens ont leur propre opinion, et heureusement que c’est le cas », assure-t-il, serein.

Les grands huit émotionnels, Pat Riley lui a demandé en début de saison de les ranger au placard des souvenirs difficiles dont finalement on sourit, des années plus tard.

« Pas la peine de te mettre plus de pression que tu n’en as déjà. Quand le moment de vérité viendra, tu dois être relaxé. Tu ne dois pas traîner tout ce que tu dis ou a dit », lui a demandé, yeux dans les yeux, le président de la franchise floridienne.

Là James a écouté. Six mois plus tard, la rédemption attend une bague pour devenir plus qu’une chanson.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *