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Drew Gooden, l’année de la maturité ?

Il est loin le temps où Drew arpentait la ligue d’Est en Ouest. Drafté par Memphis, il avait été envoyé à Orlando du temps de T-Mac, avant de connaître les débuts de l’ère James à Cleveland et de commencer un véritable tour des Etats-Unis en passant par Chicago, Sacramento, San Antonio, Dallas, Los Angeles (chez les Clippers) et finalement Milwaukee.

Et ce n’est qu’aujourd’hui que l’intérieur de Milwaukee explose, cumulant dans la même semaine un triple double et un trophée de Joueur de la semaine.

Le baromètre des Bucks

Dans sa seconde année dans le Wisconsin, Gooden est le baromètre de l’équipe des Bucks qui naviguait à vue à cause de la nouvelle blessure de Bogut ou des problèmes avec Stephen Jackson, et l’inconstance de ses ouailles, Jennings notamment. Il cumule de fait la meilleure ligne statistique de sa carrière (longue de 9 années pro tout de même) en cela qu’il n’a jamais été aussi complet : 15 points, 7 rebonds, 3 passes.

La preuve, c’est qu’il a été élu pour la 1ère fois de sa carrière joueur de la semaine avec des moyennes impressionnantes de 18 pts, 9,7 rebonds et 8 passes décisives, et surtout qu’il a réussi un incroyable triple double (15 pts, 10 rebonds et 13 passes) en 29 minutes seulement. Alors est-ce l’année de la maturité pour Gooden ?

L’art et la manière de mettre le cuir dans le nylon

La question se pose pour cet ailier fort gracile et adroit (un 3 dans un corps de 4 contraint de jouer 5) qui est sorti de Kansas en 2002. Explosif à ses débuts, il a développé un jeu polyvalent avec notamment une capacité innée à scorer le ballon. Un peu à l’instar d’Antawn Jamison, le Cav, il a l’art et la manière de mettre le cuir dans le nylon malgré son déficit de taille à l’intérieur (2,08) et des mouvements parfois pas très académiques.

Car, sans Bogut désormais parti, il occupe le poste de titulaire au pivot. Et s’il rend des centimètres en défense, il permet par contre en attaque d’écarter le jeu avec un shoot en périphérie sur lequel il a travaillé tout au long de sa carrière. Un petit tour sur HoopData vous révèlera par exemple que Gooden tente 4,3 shoots entre 5 et 7m du panier et en réussit 2 ce qui n’est pas aussi bien que Nowitzki mais largement comparable aux All Star Aldridge ou encore Bosh. Il pointe même à un intéressant 32% derrière l’arc.

L’éternel voyageur stabilisé

Eternel voyageur de la ligue, Drew Gooden semble s’être trouvé à Milwaukee un club où il détient à la fois le respect de ses (jeunes) coéquipiers et une place prépondérante dans le jeu. Que ce soit à Orlando (avec McGrady), à Cleveland (avec Lebron), à Chicago (avec le duo Deng – Gordon) ou encore à San Antonio (avec le Big Three Duncan – Parker – Ginobili), Gooden n’a jamais été qu’un faire-valoir.

Désormais titulaire d’une équipe candidate aux playoffs à l’Est (et surtout sur cette dynamique de 6 victoires consécutives), ce bon Drew incarne désormais la solidité et la constance. Il a ainsi marqué plus de 10 points dans 24 des 26 matchs des Bucks depuis le 23 janvier, avec seulement deux petits matchs « ratés » à 7 et 4 points.

Un pote de Jooks

Grand pote de Joakim Noah qu’il a pris sous son aile quand Jooks n’était qu’un rookie, Gooden et Milwaukee ont trouvé leur groove. Avec l’addition du flashy Monta Ellis, c’est une nouvelle saison qui débute.

Alors, est-ce que maintenant, vous allez suivre un peu plus les Bucks ? Comme on dit là-bas, ‘Fear the Deer’ !

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