Baron Davis flingue Boston au buzzer

Le Staples Center vit des moments complètement dingues. Deux jours après avoir assisté à la déroute des Lakers face aux Cavs, le voilà qui est témoin d’une incroyable victoire des Clippers face à des Celtics qui n’avaient perdu qu’un match à l’extérieur cette saison !

Alors que la presse locale a mis la tête de Mike Dunleavy sur le billot, ses joueurs lui offrent un magnifique sursis, et plus particulièrement Baron Davis, auteur du panier au buzzer qui permet aux siens de s’imposer 92-90.

Mais Davis n’aurait jamais dû prendre ce shoot. En effet, les dernières secondes furent totalement dingues. Pendant 4 minutes ou presque, les Celtics vont être muets. Ils menaient 88-84 à 4 minutes de la fin mais ils ne vont inscrire ensuite qu’un lay-up de Tony Allen à 2 minutes de la fin.

En face, les Clippers, c’est guère mieux, mais grâce à Chris Kaman et un lancer de Davis, ils sont – 3 à 1min45 minute de la fin. La suite, c’est un festival de lancers ratés, de balles perdues et de shoots manqués. Jusqu’à ce drive de Davis qui trouve Rasuan Butler derrière l’arc. Dans le corner, l’ancien Hornet plante le 3-points de l’égalisation à 8 secondes de la fin.

Derrière, Rajon Rondo s’en va au lay-up à la sirène. Les arbitres donnent la faute à Davis, puis ajoute 1,5 seconde au chrono. Rondo a donc les lancers pour permettre à Boston de repasser devant. Il manque le premier. Puis il manque le second. Mais les arbitres lui redonnent une 3eme chance, et il le manque encore ! Rebond Clippers, puis temps-mort.

Sur la remise en jeu, Davis se démarque et en une seconde, il réceptionne la balle puis shoote à la force des abdos.

Bingo !

« J’ai l’habitude prendre ces tirs et de les mettre. J’ai déjà été dans ce genre de situation, et à chaque fois, j’ai le sentiment que je peux mettre ce tir. C’est une question de mental » expliquera Davis après le match.

Côté Boston, Doc Rivers n’en veut pas à Rajon Rondo.

« Franchement, les lancers ratés ne me gênent pas. On ne perd pas là-dessus. On s’incline car on a perdu notre sang-froid. Nous sommes une équipe expérimentée et je n’admets pas qu’on puisse perdre notre sang-froid comme ça ».