Ariza-Brooks : le duo de choc de Houston

On fait le pari que ces deux équipes ne seront pas loin l’une de l’autre au classement final de la Conférence Ouest dans quelques mois ?

En tout cas, Houston et Portland sont deux grosses cylindrées, certes pas au niveau des top-teams que sont les Spurs et les Lakers, mais elles ont du coffre. La preuve avec le match de cette nuit, remporté 111-107 par les Texans et où l’écart était fait… à la fin du premier quart-temps. Et les 42 pts de Brandon Roy accompagnés des 27 pts de LaMarcus Aldridge n’auront pas suffit face au duo de choc Trevor Ariza – Aaron Brooks.

Ariza et Brooks ont fait ce qu’ils voulaient sur le terrain. Ils contrôlaient la balle et mettaient leurs shoots.

L’auteur un peu désabusé de ces paroles n’est autre que Nate McMillan, le coach des Blazers. Répondant à un LaMarcus Aldridge à 5/5 en début de premier quart-temps, Ariza plantait 16 pts à 100% lors des 12 premières minutes. L’ancien Lakers faisait le show et montrait à tout le monde qui c’était Raoul : dunk, lay-up, 3-pts, lancers-francs, etc. Tout y passait et Houston menait 28-33 dans un match parti sur les chapeaux de roue. Ariza était parti pour faire THE game et il finira avec 33 pts, soit son record en carrière.

Par la suite, les compteurs s’équilibrent, voyez les scores des trois autres quart-temps : 26-26, 24-25 et 28-28. Côté Portland, Brandon Roy prend le relais d’Aldridge avec notamment 5/7 à 3-pts. L’ancien Huskie finira à 42 pts, mais pour rien puisqu’aux côté de Trevor Ariza, Aaron Brooks assure aussi sa part du travail : 28 pts et 8 pds. Lui aussi était au four et au moulin dans un match marqué par une excellente adresse : plus de 50% de chaque côté et même 50% tout juste (12/24) pour les Rockets à 3-pts. Dire que cette équipe joue sans Yao Ming ni T-Mac.

Portland repart donc avec une cinquième défaite de rang depuis Houston. Pour Ariza, c’est un peu la sortie de l’ombre, mais l’ailier texan préfère retenir la performance collective et l’intensité nécessaire pour remporter de telles victoires :

« Si c’est ce qu’il faut que nous fassions pour gagner, alors nous devons jouer comme ça. Peu importe le degré de fatigue, la situation ou même les chances de l’emporter. Si nous voulons gagner, nous devons jouer comme ça tous les soirs. »

Pour les Blazers, le problème a été la défense, notamment en début de match, sur Ariza. Martell Webster n’a jamais pesé et n’a pas passé beaucoup de temps consécutif sur le terrain, remplacé par Rudy Fernandez ou Aldridge. 14 minutes en tout seulement. Il manquait peut-être tout simplement un Nico Batum sur le terrain pour canaliser Ariza dès le début.

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