San Antonio humilié à Dallas

Il reste 8 minutes dans le troisième quart-temps. Gregg Popovich rappellent Tony Parker et Tim Duncan sur le banc.

Les deux stars des Spurs y resteront jusqu’à la fin du match.

Pourquoi une telle réaction ? Tout simplement parce que lorsque Pop’ sort ses deux joueurs vedettes, les Mavs menaient déjà 62-36 (il n’y a pas de faute de frappe…) et que la suite fut tout aussi  minable (88-67 pour Dallas au final). En fait, Coach Pop’ a compris qu’il valait mieux reposer ses stars en prévision du prochain match.

La suite fut donc tout aussi pénible à regarder avec des Spurs mais d’une faiblesse… C’est incroyable comme cette équipe peut sembler nulle lorsqu’elle joue mal !

En face, Dallas avait sorti les barbelés. Proprement. Sans méchanceté. On attendait de vilains gestes d’Erick Dampier sur Tony Parker (12 pts) et finalement, les deux se sont à peine croisés. La seule fois où TiPi s’est approché du pivot des Mavs, il s’est fait contrer.

On a donc découvert que les Mavs savaient défendre. Ou plutôt que les Spurs ne savaient pas attaquer. On pourrait même écrire qu’on a découvert que les Spurs n’avaient pas envie de jouer. A aucun moment, on  senti que TiPi et les siens disputaient une troisième manche d’un premier tour de playoffs.

En conférence de presse, Gregg Popovich refusera même de jeter un oeil à la feuille de stats.

« Les gars, un peu de pitié quand même. Ai-je vraiment besoin de regarder les stats après ce que j’ai vu ? »

Quel triste spectacle tout de même… Quand on voit Matt Bonner face à Dirk Nowitzki, on se dit que les Spurs ne pourront jamais passer cette série. Et pourtant, Coach Pop’ continue de placer son Bonner sur l’Allemand qui fait un 8/12 aux tirs sans forcer. Son 5/5 aux tirs du premier quart-temps a donné le ton au match.

De l’autre côté du terrain, Bonner ne sert à rien ! En même temps, sur ce match-là, tous les Spurs sont à mettre dans le même panier. 2/9 aux tirs pour Duncan, 5/14 pour TiPi, 2/12 pour Gooden. Pfff… une vrai cata.

« C’est horrible. J’espère répondre présent dès samedi et me comporter en leader ».

Ce seront les seuls mots de Tim Duncan et on espère, pour San Antonio, qu’il tiendra parole. Au moins pour le spectacle car cette rencontre ne fait guère honneur au basket.

Résumé du match