Les X-Factor de la semaine : Samuel Dalembert, Boris Diaw et George Hill

Il vous est certainement difficile de voir tous les matches, et vous n’avez peut-être pas le temps d’analyser attentivement toutes les box-scores. Du coup, certaines performances vous échappent, notamment celles qui ne sont pas réalisées par les superstars de la NBA. Pour pallier ce manque, nous vous proposons, tous les vendredis, de retrouver les trois X-Factor de la semaine.

Pour établir ce Top 3, nous nous basons principalement sur les performances hebdomadaires de ces joueurs. Unique condition : leurs perf’ doivent avoir un impact direct sur les résultats de leurs franchises respectives.

Après les performances de Wilson Chandler, Luther Head et Eric Maynor la semaine dernière, voici nos trois nouveaux X-Factor.

Samuel Dalembert (Philadelphia 76ers)
On ne sait pas vraiment si c’est la méthode Eddie Jordan qui commence à faire effet, ou bien si c’est l’arrivée d’Iverson du coté de Philadelphie, mais Dalembert semble de plus en plus à l’aise cette saison. En tout cas, quelle qu’en soit la cause, le pivot des Sixers a bien commencé l’année 2010, combinant trois double-double en 6 matchs, alors qu’il n’en avait réussi que 4 lors des 32 premiers matchs de la saison.
Cette semaine, les Sixers ont joué quatre matchs, dont trois à domicile. Sur ces quatre matchs, ils en ont remporté deux, mais seulement un seul au Wachovia Center, et durant cette semaine, Samuel Dalembert s’est particulièrement illustré, puisqu’il finit avec une moyenne de 11 points, 13.5 rebonds, 1.8 passes et 3.5 contres par match. Le tout accompagné d’une moyenne de 72.4% de réussite aux shoots. On retiendra notamment les 12 points et 21 rebonds du natif de Port-au-Prince, face à New York, peu de temps après le drame qui a violemment frappé sa terre d’origine.

Boris Diaw (Charlotte Bobcats)
Il est encore un peu tôt pour dire que nous avons retrouvé notre Boris Diaw tel que l’on aime le voir. Mais sans faire de chauvinisme, notre frenchie a montré de très belles choses cette semaine. Le MIP 2006 ne semblait pas très à l’aise depuis l’arrivée de Stephen Jackson. Cela s’explique notamment par le fait que Jackson est un joueur qui a besoin de beaucoup toucher le ballon pour s’exprimer sur un terrain, et jusqu’ici, c’est un style de joueur que ne possédaient pas les Bobcats. Toutefois, Diaw est un « all around player » capable d’adapter son jeu, et c’est ce qu’il semble parvenir à faire au fur et à mesure que le temps passe. La preuve, cette semaine, lors des deux victoires en autant de matches de Charlotte, face à Memphis et Houston, Boris Diaw a tourné en moyenne à 13 points, 8.5 rebonds, 6 passes, 1 interception et 2 contres par match. Des statistiques qui font de lui l’un des X-Factor incontestables de la semaine.

George Hill (San Antonio Spurs)
Les Spurs vont mieux, beaucoup mieux même, et leur 3ème place à l’Ouest en est la preuve. Avec leurs 15 victoires en 19 matchs, il n’est pas difficile de trouver des X-Factor du coté de San Antonio. On pourrait par exemple citer DeJuan Blair et ses impressionnants 28 points et 21 rebonds lors du match de mercredi face aux Thunders. Mais ce dernier à peu joué en début de semaine, alors forcément, ses stats ne sont pas aussi impressionnantes. Si Blair est clairement le « steal » de la draft 2009, c’est en fait un autre « steal » de San Antonio, spécialiste du genre, qui a attiré mon attention cette semaine. Il s’agit de George Hill, 26ème choix de la draft 2008. Lors des 3 victoires en 4 matchs de San Antonio, Hill présente une moyenne de 12 points, 2.5 rebonds, 2.8 passes et 1 interception par match. Auteur d’un très beau match face aux Lakers (13pts, 4reb, 6pd et 2int), Hill a terminé la semaine avec un excellent 19/24 aux shoots, soit 79.2% de réussite. Jolie performance de la part d’un meneur.

Mention spéciale à Randy Foye qui, cette semaine, ne pouvait pas faire partie de nos X-Factor, la faute aux 3 défaites en 4 matchs des Wizards, mais qui a réalisé une belle semaine sur le plan individuel. Promu titulaire depuis la suspension de Gilbert Arenas, Foye a l’occasion de montrer à ses dirigeants ce dont il est capable. Chose qu’il fait plutôt bien puisque, sur ces 4 matchs, il a tourné à 20.3 points, 4.3 rebonds, 8 passes et 1 contre par match. Comme quoi, le malheur des uns fait le bonheur des autres.