Même si blessé, il n’a pas foulé le parquet du Garden dimanche soir, Tony Allen est revenu sur ses six années en tant que Celtic.
« Eclipsé » selon ses propres mots par Ray Allen et Paul Pierce, le chien de garde des Grizzlies ne garde cependant que des bons souvenirs de son passage à Boston.
Pour lui, l’heure de voler vers d’autres cieux avait tout simplement sonné.
« Sur le papier, il faut être fou pour faire jouer Tony Allen devant Ray Allen ou Paul Pierce. Ces gars sont des futurs Hall Of Famers. Je ne reproche à personne cette décision, » affirme Tony Allen à ESPN. « J’y ai passé six ans. C’est là que j’ai eu ma bague j’ai beaucoup appris. C’est une grande émotion de revenir ici mais comme je l’ai dit, c’est juste un chapitre de ma vie et j’en commence un nouveau. »
Une situation que Doc Rivers, le seul coach que Tony Allen ait connu à Boston, comprend parfaitement.
Et bien qu’il regrette son départ, le coach a tout de même tenu à saluer le professionnalisme dont Allen fît preuve durant ces six années.
« Qu’importe ce qu’il faisait, il n’allait pas beaucoup jouer. ‘Eclipsé’ n’était peut-être pas le mot qu’il voulait employer mais un gars comme Tony mérite de jouer 30 minutes. Dans cette équipe ça n’était pas possible. Il l’a accepté et je l’apprécie pour ça. Il n’a jamais posé problème. J’aimerais avoir que des gars comme lui. »
En effet, à Boston, Allen n’aura démarré que 82 des 336 matches auxquels il a participé pour un temps de jeu d’à peine plus de 18 minutes en moyenne.
Aujourd’hui, il est l’arrière titulaire des Grizzlies et ses 10 points par match mais surtout sa défense lui ont permis de s’installer solidement dans la rotation de Lionel Hollins qui lui octroie plus de 25 minutes par match, son record en carrière.