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Coaching : Serge Ibaka, le syndrome « Jeff Green » ?

Avant le début de la saison, la rédaction estimait que Serge Ibaka avait toutes les armes en mains pour devenir le meilleur défenseur de l’année en NBA.

Mais s’il réalise toujours autant de contres (2,2 par match) le joueur du Thunder joue moins et les journalistes, à Oklahoma City, estime que ses blocks cachent en fait de graves lacunes défensives.

Décryptage.

C’est notre confrère Darnell Mayberry, qui suit le Thunder pour The Oklahoman, qui a fait la remarque dans son compte-rendu de la rencontre face aux Knicks. Pour lui, Serge Ibaka est devenu une « faiblesse défensive » pour l’équipe, d’autant que son jeu offensif lui semble « au mieux irrégulier, au pire inexistant ». Alors, qu’arrive-t-il à Serge Ibaka ?

Une défense en un-contre-un toujours présente

D’abord, nous nous sommes intéressés à l’aspect défensif, là où Serge Ibaka est censé être le plus efficace. Et la comparaison par rapport à l’an passé ne semble pas vraiment soutenir la thèse de la baisse de régime.

L’an passé, lorsqu’il était en situation de un-contre-un, l’intérieur gardait ses adversaires à une adresse de 42,4% (42 paniers encaissés sur 99 défenses).

Cette année, c’est 47,4% (9 pour 19). Une différence légère d’autant que, si on regarde toutes les actions de cette saison, on peut voir que sa défense force souvent son adversaire à prendre un tir compliqué.

Une défense poste bas également au rendez-vous

C’est la même chose pour la défense poste bas. Sur 170 situations, Serge Ibaka a permis à ses adversaires de marquer 84 fois l’an passé (49,4%). Cette saison, ce pourcentage est plus faible (47,4% pour 9 paniers encaissés sur 19 situations). Et, comme nous le voyons, sa défense est, là aussi, plutôt bonne.

Un défenseur de réaction qui a du mal sur les aides

Le problème de Serge Ibaka, défensivement, c’est qu’il est encore un défenseur de réaction. Les plus grands défenseurs anticipent pour forcer l’attaquant à faire de mauvais choix ou pour être toujours capable de gêner le joueur adverse. Le néo-Espagnol, parce qu’il est mobile, qu’il a des bras interminables et une fabuleuse vitesse de pieds, a tendance à réagir plutôt qu’anticiper.

Ça offre ainsi parfois un temps d’avance à l’attaquant et c’est pour ça qu’il a eu toutes les peines du monde à défendre sur Dirk Nowitzki lors des derniers playoffs. Cette attitude se voit également sur les aides ou Serge Ibaka est souvent en retard. Mais les chiffres sont néanmoins en sa faveur.

L’an passé, sur ces situations, ses adversaires marquaient 44,4% de leurs paniers (72 sur 162). Cette saison, ce pourcentage n’est que de 40% (14/35).

Un problème offensif plus grave ?

Nous le voyons, la défense de Serge Ibaka n’est pas meilleure, mais n’est pas pire que l’an passé. Le problème, c’est surtout son apport offensif.

Car alors qu’il tournait à 9,9 points, sa moyenne est redescendue à 6,8 points. C’est un problème pour Oklahoma City qui, après le transfert de Jeff Green, attendait de Serge Ibaka qu’il progresse pour rétablir son équilibre offensif.

Mais l’adresse du joueur est en baisse dans tous les domaines. Sur les pick-and-rolls, où il tirait à 58,1% (43 sur 74), il est cette année à 47,4% (9 sur 19). Et sur les catch-and-shoot, sa moyenne est passée de 42% (84 sur 200) à 37,5% (9/24).

Le Thunder, qui met souvent en place un système afin de le libérer en début de match et de le mettre en confiance, le voit ainsi systématiquement échoué.

James Harden, responsable de cette chute offensive ?

À Oklahoma City, on commence à parler d’un syndrome « Jeff Green », un joueur intérieur dont on attendait le développement mais qui disparait au profit de Kevin Durant et Russell Westbrook. Mais surtout de James Harden qui, parce qu’il tire plus (10,2 tirs contre 8,3 l’an passé), réduit le champ offensif de son coéquipier.

Serge Ibaka prend ainsi moins de tirs que la saison dernière (5,8 contre 7,5). Sûrement parce qu’ils les rentrent moins et qu’il est donc en perte de confiance. Sûrement aussi parce que la triplette Westbrook/Durant/Harden est tellement efficace qu’ils ont moins besoin de son apport.

Mais si le Thunder veut équilibrer son jeu, il faudra lui donner des responsabilités offensives. Sous peine de trop jouer à l’extérieur et de voir le potentiel de Serge Ibaka se faner doucement, comme ce fut le cas pour Jeff Green.

Données et statistiques : Synergy Sports.

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