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Coaching : Ricky Rubio, le petit prince du pick and roll

Dans l’exercice du pick and roll, Steve Nash reste toujours le roi. Mais depuis le début de la saison, Ricky Rubio prouve qu’il pourrait bien prendre sa relève. Car le jeune meneur espagnol démontre soir après soir sa maîtrise de l’exercice.

Hier, c’est cette capacité qu’a utilisée Rick Adelman pour permettre aux Wolves de faire la différence en fin de match.

Ricky Rubio, un shooteur faible sur lequel on fait impasse

Avec des pourcentages au shoot faibles en Europe, Ricky Rubio est arrivé en NBA avec une réputation de très mauvais shooteur. Après un début de match timide, Dallas avait ainsi décidé de faire l’impasse sur le jeune Espagnol en privilégiant la couverture de la raquette, afin d’empêcher les pénétrations de Minnesota.

Jason Terry oublie ainsi carrément son joueur qui se décale intelligemment dans le corner. Lorsque J.J. Barea lui transmet le ballon, Ricky Rubio a donc tout l’espace voulu pour tirer, et marquer.

Avec les écrans de Kevin Love, le meneur a l’espace pour attaquer le cercle.

Un manque d’aide dont profite Ricky Rubio

Le pick and roll offre ainsi un temps d’avance au meneur sur son adversaire. Logiquement, la défense vient en aide pour couvrir ce retard mais les Mavericks ont bien du mal à faire les efforts nécessaires cette année. Ainsi, un peu plus tard, c’est Vince Carter qui vient à moitié en aide avant d’être pris sur la feinte de grand-père de Ricky Rubio. Offrant ainsi un lay-up tout fait.

Il y a également eu de la nonchalance de la part des défenseurs directs de Ricky Rubio. Jason Terry et Delonte West, en plus de sous-estimer les aptitudes de shooteur du joueur, ont également dénigré ses capacités d’accélération. Une attitude récurrente chez les Américains qui voient arriver des joueurs européens.

La menace est plus forte que l’exécution…

Aaron Nimzowitsch, grand joueur d’échecs, disait souvent que « la menace est plus forte que l’exécution ». C’est aussi vrai au basket. Après avoir pris un peu d’avance, les Wolves s’étaient laissés rejoindre par les Mavericks. Rick Adelman devait trouver une solution en fin de match pour refaire l’écart, et il décida de réutiliser les aptitudes de son meneur au pick and roll.

Pas en lui demandant d’aller jusqu’au cercle, là où il avait fait si mal aux Mavericks un peu avant. Mais plutôt en se servant de cette peur pour décaler ses partenaires. Car Dallas ne pouvait plus donner de l’espace à Ricky Rubio, l’aide se fait donc plus présente, ce qui décale notamment Anthony Tolliver.

Ou Kevin Love, après un changement douteux de Brian Cardinal.

Le coup de grâce est porté quelques instants plus tard grâce à un nouveau pick and roll qui permet au meneur de se retrouver face à Brian Cardinal et d’utiliser sa vitesse pour créer le décalage pour Anthony Tolliver.

Une variété de choix décisive lors des fins de match

Nous ne sommes qu’au début de la saison et il est bien trop tôt pour s’enthousiasmer sur l’apport de Ricky Rubio. Cependant, il est intéressant de noter que Rick Adelman, comme il en a l’habitude, sait très souvent utiliser les qualités de ses joueurs au moment opportun. Face à une défense des Mavericks statique et sans jus, il a usé encore et encore du pick and roll.

Et lorsque Rick Carlisle s’est adapté, il s’est servi de la menace des pénétrations de Ricky Rubio pour décaler ses shooteurs. Une nouvelle fois, Dallas s’est retrouvé dépassé. Et a fini par ne plus pouvoir revenir.

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