Contraint et forcé de prendre sa retraite sportive à 27 ans, Brandon Roy navigue aujourd’hui entre l’amertume et la sensation d’avoir fait le bon choix.
Certes, cette décision s’est avant tout imposée à lui, mais selon son propre aveu, il s’était préparé à cette éventualité depuis le lycée.
« Même quand je sentais que mes genoux allaient me poser problème, je disais toujours à mon père qu’il fallait que je joue tous les matches car je ne savais pas combien je pourrais encore en jouer. Parfois, mes genoux gonflaient tellement que je ne savais pas combien de temps ils allaient tenir. »
Aujourd’hui, Brandon Roy a la réponse. Ses genoux ne tiendront plus s’il continue de jouer et lorsqu’il a appris la terrible nouvelle, il n’a pas hésité.
Il s’était promis d’être honnête envers sa famille, ses coéquipiers, ses dirigeants mais aussi ses fans, avec qui il avait noué une relation si particulière.
« Vous pouvez quitter quelqu’un qui ne vous aime pas ou que vous n’aimez plus, explique-t-il dans The Oregonian. Mais quand cet amour est réciproque, la chose la plus difficile à faire est de partir. »
Toutefois, les deux parties pourraient bien se retrouver un jour puisque les Blazers ont tenu à rappeler récemment à Roy qu’il y aurait toujours une place pour lui au sein de l’organisation.
Une proposition qu’il étudiera certainement de plus près dans quelques temps, une fois qu’il aura réalisé son prochain défi personnel : obtenir son diplôme universitaire.