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Bibine et baballe, ou quand l’alcool s’invite dans le basket

Quel est le point commun entre Chris Mullin, Hall of Famer et Keith Closs, journeyman NBA durant les nineties ?

Ils n’ont jamais gagné de titres. Certes.

Ils jouaient dans des équipes de la côte Ouest (Warriors, Clippers) qui n’ont jamais été bien loin. Oui, aussi.

Mais plus tristement, ils ont tous deux largement trempé dans l’alcoolisme. Comment peut-on être sportif professionnel et alcoolique en même temps, me direz-vous ?

Posez-leur la question à eux et vous verrez…

Un exemple parmi tant d’autres

« J’étais un alcoolique en herbe dès l’école primaire, racontait-il dans Sports Illustrated. J’étais ce gamin roublard. Un adulte posait son verre pour un instant et j’en prenais une gorgée. Et il y avait pas mal de buveurs dans ma famille. »

Ça commence ainsi, puis ça continue sur le campus de Central Connecticut où Keith Closs avait trouvé refuge. Là il augmente les doses autant que son corps avait poussé (il mesurait déjà plus de 2,13 étant ado). Résultat : il se trompe carrément de maison en rentrant d’une soirée bien arrosée.

Et ce n’est pas fini. Une fois en NBA, alors que les Clippers l’ont signé pour 5 ans avec 8,5 millions de dollars à la clé, Closs ne peut s’arrêter de boire. Il se retrouve sur une « vidéo virale, » – « une des premières de l’histoire, » déclare-t-il même fièrement – où l’on voit ce grand échalas torse nu et visiblement éméché se faire violemment massé les lombaires par une foule de jeunes qui en ont trop entendu. Le pire, c’est que le lendemain de cette infâme baston, le pivot joue contre les Blazers. Sans problème. Enfin, presque…

« Les gens me considéraient comme un joueur à problème, difficile à coacher. C’était la boisson. »

Et quand Jerry West, l’homme logo, lui demande s’il a un problème d’alcoolisme, le jeune rookie dément complètement.

« Je lui ai dit non. Mais pour moi, c’était la vérité. Je sortais, je prenais du bon temps et c’était tout. C’était évident pour tout le monde sauf pour moi. »

C’est là où la tendance devient générale à la NBA. Les joueurs, qui gagnent des millions de dollars à l’année, développent un style de vie dispendieux et parfois décadent. La drogue, la boisson, les femmes faciles et les mauvaises fréquentations sont autant d’éléments qui gravitent toujours autour des joueurs NBA. Les noms de Shawn Kemp, Vin Baker, ou Keon Clark qui avouait « n’avoir jamais joué un match sobre, » John Lucas II ou encore Micheal Ray Richardson viennent à l’esprit. Autant de joueurs qui ont plus ou moins raté leurs carrières à cause de cette vilaine addiction.

« Il y avait beaucoup de joueurs dans mon cas. Certains arrivent à mieux le cacher que d’autres. Et puis, comme ces joueurs sont parfois des grands noms, les équipes ont tendance à ne pas en faire de cas. »

Un véritable fléau silencieux

Pour Mullin, le processus de déni était le même mais son entourage a été le plus fort. Une première fois secoué par Don Nelson alors qu’il a séché deux entraînements, Mullin refuse de se rendre à l’évidence et de s’astreindre à une cure de désintox.

Mais un fan des Warriors le surprend accoudé à un bar et coach Nelson est mis au courant. La lente descente aux enfers qui attendait le futur Hall of Famer s’arrête alors brusquement. Lui était un alcoolique discret depuis ses années à St Johns, dans les bars de New York pour faire la fête, incognito dans la foule, faisant toujours profil bas. Mais une fois à Golden State, dans une équipe NBA dans laquelle il ne se sentait pas bien, il s’isolait et buvait chez lui, de plus en plus reclus. Nous sommes en 1988.

La saison suivante, Mullin cumule ses meilleures statistiques : 26,5 points de moyenne. Puis les deux suivantes aux alentours des 25 lui permettent de briguer une place dans le roster de rêve de l’équipe américaine qui s’envole pour les Jeux Olympiques de Barcelone. The rest is history, comme ils disent là-bas…

« Je pense m’en être pleinement rendu compte que quelques années plus tard, mais la Dream Team a été l’expérience la plus positive pour moi et pour la vie que je souhaitais mener. De venir d’où je venais pour faire partie de cette équipe… Ça m’a énormément aidé. Et les leçons allaient bien au-delà du basketball. »

Montage : Mondo

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