Après sa courte défaite face au Panama (91-89), le Canada a pris la 6ème place du Tournoi des Amériques, poussant le sélectionneur Leo Rautins vers la sortie. Les Canadiens échouent donc à une marche d’une invitation pour le Tournoi pré-olympique et ne seront pas aux Jeux Olympiques de Londres.
Au pays, personne n’en veut aux joueurs présents qui se sont battus avec leurs armes, et un Joel Anthony blessé. Et c’est Steve Nash qui en prend pour son grade.
« J’imagine que danser à un festival hip-hop, plaisanter avec Justin Bieber et faire semblant d’être un joueur de football est plus important pour Steve Nash que d’aider son pays à se qualifier aux Jeux Olympiques 2012 », écrit ainsi Steve Buffery.
Le constat est le même chez Mickael Grange.
« Le fait est que Nash joue pour le Canada quand cela sert ses propres intérêts : promouvoir son statut de joueur professionnel. Une fois que jouer tous les ans est devenu virtuellement une mauvaise chose pour ses intérêts en-dehors du sport – films, business, charité, famille – il est resté éloigné ».
Mais ce qui a surtout énervé les médias canadiens, c’est que Steve Nash ait expliqué, mercredi, qu’il aurait rejoint l’équipe nationale s’il avait su que le lockout allait retarder la saison NBA. Au Canada, on a très mal pris cet élan d’hypocrisie, surtout que la sélection nationale avait beaucoup utilisé l’argument du lockout pour tenter de convaincre le joueur des Suns de revenir cet été. Sans succès.