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Quelle saison 2025/26 à venir pour les nombreux Français de NBA ?

Malgré les joueurs coupés ces derniers jours, la colonie tricolore emmenée par Victor Wembanyama sera encore imposante, record même, avec 19 français sur les parquets NBA.

Victor Wembanyama et les autres joueurs français en NBAAvec six joueurs sélectionnés lors de la Draft 2025, la France confirme son influence en NBA. Et malgré les récentes coupures de Killian Hayes et Olivier Sarr, ils seront 19 Français à fouler les parquets cette saison : un record historique. L’an passé, ils étaient 14 au moment de la rentrée des classes.

Naturellement, les attentes seront très variables selon les profils. Passage en revue des tricolores, avec Victor Wembanyama en tête d’affiche.

La prise de pouvoir de « Wemby »

Il est seul dans son monde. Victor Wembanyama va entamer sa troisième saison et c'est une année charnière pour lui. Parce que son deuxième exercice a été écourté par sa thrombose veineuse profonde, une blessure qui pouvait faire craindre le pire. Devenu All-Star, le pivot des Spurs a été fauché en plein élan, ce qui a coupé les jambes de son équipe, ainsi que ses ambitions. Il revient donc avec un sentiment de revanche et après avoir travaillé avec Hakeem Olajuwon et Kevin Garnett. Avec sa motivation, sa relative expérience désormais (deux saisons, des Jeux olympiques) et une équipe de San Antonio qui veut retrouver les playoffs, c'est peut-être la saison de la prise de pouvoir de « Wemby » sur la ligue.

Si le joueur des Spurs sera, à l'évidence et pour un bon moment, le porte-drapeau du basket français en NBA, d'autres cadres sont également très attendus cette saison. On pense à Rudy Gobert à Minnesota ou Guerschon Yabusele à New York. Le premier a perdu son trophée de meilleur défenseur mais reste indispensable aux Wolves, qui restent sur deux finales de conférence Ouest de suite. Le second a réussi son retour à Philadelphie et le voilà dans une autre dimension, chez des Knicks qui ne visent rien d'autre que les Finals. Enfin, en force tranquille, Nicolas Batum a rempilé avec les Clippers et pour sa 18e saison (peut-être la dernière…), il va faire du Batum. C'est-à-dire rendre de bons et loyaux services en défense, dans le vestiaire et quelque fois en attaque, avec ses shoots à 3-pts.

Affirmer son statut

Les deux premiers choix de la Draft 2024, Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr, devront jouer sur deux tableaux. D'abord confirmer après leur bonne première saison. Aucun n'a été élu rookie de l'année, mais les deux ont fait de belles choses. Néanmoins, comme c'est leur deuxième année en NBA, il faudra progresser également. Faire plus et mieux. Même si pour l'ailier des Hawks, avec le recrutement ambitieux d'Atlanta (Kristaps Porzingis, Nickeil Alexander-Walker, Luke Kennard), il se peut qu'il perde en munitions offensives mais gagne en espace pour frapper de loin.

Quant à Alex Sarr, son EuroBasket a été malheureusement très court, à cause d'une blessure. L'intérieur des Wizards est peut-être le joueur le plus attendu dans la capitale, tant le secteur intérieur de son équipe est maigre. Son coéquipier Bilal Coulibaly doit lui aussi s'affirmer davantage cette saison, même si ce sera déjà sa troisième année. Il a montré de belles promesses en attaque en début de saison passée, avant de s'éteindre et de perdre en impact. Peut-être que la cohabitation avec des vétérans solides comme CJ McCollum et Khris Middleton va lui permettre de gagner en régularité.

Progresser et grappiller des minutes

Les noms évoqués plus haut sont ceux qui sont sûrs d'avoir un temps de jeu significatif cette saison, d'avoir un rôle conséquent. Pour la suite de la colonie, ce sera plus fluctuant. Commençons par le duo des Hornets, Tidjane Salaün et Moussa Diabaté. Le groupe de Charlotte penche vers l'extérieur mais si les blessures ne plombent pas l'équipe, peut-être qu'ils pourront être davantage mis en valeur par LaMelo Ball. Tidjane Salaün devra prendre de meilleurs shoots que la saison passée où ses choix étaient contestables, quand Moussa Diabaté doit surfer sur son dernier exercice, le meilleur de sa carrière. Il a même refusé de revenir en Equipe de France pour se consacrer à cette saison, il s'agira de ne pas manquer ce virage et de confirmer qu'il avait fait le bon choix.

Et si Pacôme Dadiet gagnait quelques minutes cette saison ? La question peut se poser puisque Mike Brown est plus souple que Tom Thibodeau et devrait faire davantage tourner. Il a déjà aligné le Français, surtout vu en G-League en 2024/25, dans le cinq majeur pendant la présaison. Si les Knicks tournent bien, il aura sa chance ici ou là au fil des mois. Même logique pour Ousmane Dieng, qui a pris de l'épaisseur durant l'été et s'est montré pendant les matches de préparation. Néanmoins, le champion 2025 avec le Thunder évolue dans la meilleure équipe du monde donc les portes ne seront pas toujours ouvertes.

Du côté de Portland, Rayan Rupert et Sidy Cissoko devront fortement batailler pour jouer car la concurrence sera forte dans l'Oregon. Le frère d'Iliana, qui joue en WNBA, est dans la dernière année de son contrat, il a donc tout intérêt à se montrer si Chauncey Billups lui offre des minutes. « J'essaie de ne pas trop me projeter. C'est cliché mais je me concentre sur ce que je peux contrôler, c'est-à-dire continuer de travailler dur et puis capitaliser sur les opportunités que j'aurai pour me donner à 200%, et puis essayer de me montrer », nous confiait-il.

La découverte pour les rookies

La Draft 2025 a encore affiché la densité de la formation française avec six joueurs appelés. Au premier tour, on retrouve Noa Essengue, Nolan Traoré et Joan Beringer. Les Bulls ont été clairs avec le jeune intérieur de 18 ans : ils ne font aucune promesse au niveau du temps de jeu.

Nolan Traoré, qui a eu sa chance pendant la présaison, a aussi été prévenu par son coach. Jordi Fernandez va sans doute faire des tests avec ses nombreux jeunes et si le Français veut jouer, il devra faire mieux que ses concurrents.

Enfin, Joan Beringer est peut-être le joueur le plus intrigant parmi les rookies français. Là encore, il est dans une forte équipe à Minnesota et avec du lourd devant lui, mais ses qualités séduisent son coach et ses coéquipiers.

Passons au second tour, avec Mohamed Diawara, Maxime Raynaud et Noah Penda. Le joueur de New York, coéquipier de Guerschon Yabusele et Pacôme Dadiet donc, vient d'être titularisé par Mike Brown pour le dernier match de présaison, parce qu'il avait mérité ses minutes. Aura-t-il d'autres chances durant la saison ?

Maxime Raynaud et ses 2m17 peuvent-ils se faire une petite place à Sacramento ? Comme Domantas Sabonis débute la saison à l'infirmerie, il y a une belle opportunité à saisor. Même question pour Noah Penda, qui débarque dans une équipe d’Orlando très ambitieuse. Beaucoup d'incertitudes donc pour eux.

Enfin, pour conclure, il ne faut pas oublier que trois Français auront leur chance en G-League et peut-être qu'avec leur retour en NBA dans le courant de la saison, la France passera alors la barre des 20 représentants. Ce sont Killian Hayes et Olivier Sarr, respectivement coupés par Cleveland et Toronto ces derniers jours. Mais aussi le méconnu Daniel Batcho à Sacramento, et Adama Bal qui, lui, s'est engagé il y a quelques jours avec les Knicks.

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