En attendant que Joel Embiid retrouve les parquets, les Sixers retrouvent quelques couleurs avec une troisième victoire en quatre matches.
La dernière en date, face au Magic, est sans doute la plus intéressante, et Nick Nurse a choisi d’utiliser Paul George comme « point forward », et le nouvel ailier de Philadelphie a répondu présent avec ses 20 points et 9 passes. Face à lui, il avait pourtant un gros client avec Jalen Suggs.
« C’est simplement pour sa capacité à créer du jeu » se justifie le coach des Sixers. « Il peut prendre des tirs, attirer plusieurs défenseurs et faire des passes… Il est capable de marquer de multiples façons. Il est bon dans certaines isolations, il est efficace sur sorties d’écran en ligne de fond. On l’a placé au poste pendant un moment, et il a fini par faire une passe décisive pour un lay-up sur la première action, puis il a marqué sur la suivante. »
Une genouillère gênante
Triple menace, et capable de profiter de son avantage de taille, Paul George permet aussi de décharger Tyrese Maxey de la partie création. « Il a vraiment fait du bon travail pour trouver des ouvertures sur les coupes, aller chercher des passes difficiles près du cercle et trouver un moyen de les convertir en paniers » poursuit Nick Nurse.
Du côté de Paul George, c’est un rôle qui lui convient parfaitement, d’autant qu’il se sent enfin à 100%. Même si cette genouillère le gêne clairement. « Je suis assez à l’aise jusqu’à présent », assure-t-il. « Il s’agit maintenant d’essayer de trouver des moyens de jouer en étant un peu limité dans mes mouvements. Je n’aime pas utiliser cette protection comme excuse, mais je suis un peu limité avec. Mais dans notre attaque, dans ce style de jeu, je suis à l’aise pour trouver des tirs, pour donner du rythme, pour être agressif, pour être en mode attaque. Nick m’a permis de jouer, et à ce stade, je pense que les gars attendent de moi que je sois agressif et que je crée du jeu. »
Ce que Nick Nurse apprécie aussi, c’est sa polyvalence en défense. Paul George est l’un des meilleurs « two-way player » de la NBA, et il faut en profiter.
« Il a beaucoup joué parce qu’il était simplement au bon endroit au bon moment. Cela nous permet de faire des changements défensifs parce qu’il peut défendre sur des grands et au large. »