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Dikembe Mutombo, Brad Miller, Manute Bol… Joakim Noah rend hommage aux glorieux anciens

NBA – Proche de Derrick Rose qui vient officiellement d’annoncer sa retraite, et de Dikembe Mutombo qui vient malheureusement de nous quitter, Joakim Noah partage ses souvenirs…

Joakim Noah et Brad MillerRetiré des parquets depuis déjà quatre ans, Joakim Noah n’en demeure pas moins actif dans les coulisses de la planète basket. Ambassadeur des Bulls ou promoteur actif à la BAL, l’ancien international tricolore gère encore un agenda particulièrement rempli alors qu’il attend la naissance de son deuxième fils…

Dans les salles de bains à discuter avec D-Rose

Élu meilleur défenseur de la Ligue en 2014, Joakim Noah a forcément eu des mots forts pour évoquer la disparition d’un de ses aînés, Dikembe Mutombo, décédé récemment à l’âge de 58 ans.

« Dikembe est une personne qui a influencé énormément de gens durant sa vie. Ce qui m’a le plus marqué chez lui, c’est sa patience et sa gentillesse », avoue Joakim Noah dans le podcast All The Smoke. « Je me souviens de l’avoir vu au début de sa carrière et il donnait toujours de son temps à ses fans. Et puis, il incarne pour moi l’idée qu’il ne faut jamais oublier d’où on vient. Un gamin de Kinshasa qui a commencé le basket à 18 ans. Quand il a débarqué à Georgetown, il était étudiant en médecine pour devenir docteur. J’ai pu le côtoyer souvent avec la BAL. Je n’oublierai jamais Dikembe, je l’appelais tonton ! Il mérite tout l’amour qu’il reçoit. »

L’autre nouvelle qui le touche beaucoup, c’est évidemment la retraite de Derrick Rose, son partenaire chez les Bulls. Noah et Rose ont longtemps incarné le renouveau de la franchise de Chicago, avant que l’un et l’autre ne finissent par succomber à des blessures à répétition…

« C’est quelqu’un d’extrêmement introverti. Il pouvait te mettre 30 points dans la vue, et avoir peur des interviews d’après match avec les médias. Il avait un talent incroyable et il est resté fidèle à lui-même tout au long de sa carrière. Mais il n’était pas mon rookie. Il n’avait aucune tâche car il était déjà tellement bon. Notre relation a vraiment grandi quand on a commencé à fumer un peu d’herbe ensemble, quand il était blessé. Il avait déjà signé un gros contrat avec les Bulls, avec Adidas, mais il était blessé ! On a passé beaucoup de temps ensemble en déplacement, dans les salles de bain [à fumer ensemble] à mettre les serviettes sur les portes [pour bloquer la fumée]. C’est grâce à ça qu’on a commencé à se connaître vraiment. On savait que c’était interdit mais on en avait besoin pour déconnecter. C’était rien d’incroyable : on était dans la salle de bain, à discuter en fumant. Je chéris ces moments-là, c’est là que notre amitié est née. Jusqu’à son mariage où j’ai officié en tant que prêtre ! [rires] Je n’avais jamais été aussi stressé de ma vie ! »

Très proche de Derrick Rose, Joakim Noah a effectivement joué le rôle du maître de cérémonie pour le mariage de son ancien coéquipier. Taiseux au possible, quand Joakim Noah a la langue bien pendue et aimait participer au « trashtalking », Derrick Rose gardait quant à lui les factures. Pour les régler plus tard !

« Je me souviens quand Brandon Jennings avait marqué 55 points contre nous. Ça parlait pas mal dans l’avion du retour [à Chicago], comme quoi Jennings allait peut-être aller chercher le titre de rookie de l’année. Derrick n’avait rien dit. Il avait fermé sa bouche. Mais lors d’une session en salle de bains tous les deux, la saison suivante, il m’avait avoué que ça l’avait trop saoulé d’entendre ça à l’époque. Ça l’avait énormément motivé… mais, sur le moment, il n’avait rien dit du tout ! »

Brad Miller a changé sa vie !

Inspiré par le parcours de Derrick Rose dans sa ville natale, Joakim Noah a également été conseillé par un autre joueur des Bulls, un certain Brad Miller. Le pivot a fini sa carrière par un passage à Chicago, en 2009/10, quand Joakim Noah n’en était qu’à sa troisième saison. Une pige qui a été grandement bénéfique au jeune Français.

« Duck était le genre de gars qui jouait un match avec du tabac à chiquer dans la bouche. Il se posait quand même là… Chiquer du tabac pendant que tu enquilles les paniers, ce n’est pas donné à tout le monde ! », se souvient Joakim Noah. « Je n’oublierai jamais ce moment, une fois, après un entraînement, où j’avais été nul. À l’époque, je n’avais pas encore de rôle dans l’équipe. Je n’avais pas beaucoup de minutes. Il a pris son tabac à chiquer et il a commencé à me parler, même si je ne comprenais pas la moitié de ce qu’il racontait. Il est au poste haut et il me dit : ‘Joakim, écoute, tu ne seras jamais un joueur de poste bas, mec. Qu’est-ce que tu fous en bas ? Viens au poste haut sur du main à main, et si la défense est trop agressive, envoie la passe en ligne de fond. Ça va ouvrir ton jeu, fais-moi confiance’. Et ça a effectivement changé ma vie. »

Passé à 11 points et 11 rebonds cette même saison, Joakim Noah va effectivement enchaîner cinq années en « double-double » de moyenne avec les Bulls, dont deux capes All-Star en 2013 et 2014 et même une présence dans le meilleur cinq de la Ligue, rien de moins !

Aujourd’hui, il défend l’importance du développement du basket sur le continent africain. Comme Dikembe Mutombo l’a fait tout au long de sa carrière, et comme Luol Deng le fait aujourd’hui.

« Manute Bol envoyait ses salaires au pays pour que son village s’achète des armes. Pour lutter contre un génocide. Rien que d’en parler, j’en ai encore les frissons ! C’est incroyable de penser à ça, à ces pionniers des pays africains. Et derrière, il y a des gars comme Luol Deng qui a permis de faire construire des terrains dans son pays et même réussi à faire que son pays soit représenté sur la plus grande scène mondiale du sport, aux Jeux olympiques. C’est une inspiration énorme ! Et pas seulement pour leur pays, mais pour tout le continent ! »

Joakim Noah Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2007-08 CHI 74 21 48.2 0.0 69.1 2.4 3.3 5.6 1.1 2.3 0.9 1.2 0.9 6.6
2008-09 CHI 80 24 55.6 0.0 67.6 3.1 4.5 7.6 1.3 3.0 0.6 1.0 1.4 6.7
2009-10 CHI 64 30 50.4 0.0 74.4 3.4 7.6 11.0 2.1 3.1 0.5 1.8 1.6 10.7
2010-11 CHI 48 33 52.5 0.0 73.9 3.8 6.6 10.4 2.2 3.3 1.0 1.9 1.5 11.7
2011-12 CHI 64 30 50.8 0.0 74.8 3.8 6.1 9.8 2.5 2.5 0.6 1.4 1.4 10.2
2012-13 CHI 66 37 48.1 0.0 75.1 3.9 7.2 11.1 4.0 2.8 1.2 2.7 2.1 11.9
2013-14 CHI 80 35 47.5 0.0 73.7 3.5 7.7 11.3 5.4 3.1 1.2 2.4 1.5 12.6
2014-15 CHI 67 31 44.5 0.0 60.3 3.3 6.4 9.6 4.7 3.0 0.7 1.8 1.1 7.2
2015-16 CHI 29 22 38.3 0.0 48.9 3.0 5.8 8.8 3.8 2.7 0.6 1.8 1.0 4.3
2016-17 NYK 46 22 49.0 0.0 43.6 3.5 5.2 8.8 2.2 2.8 0.7 1.3 0.8 5.0
2017-18 NYK 7 6 50.0 0.0 50.0 0.9 1.1 2.0 0.6 0.7 0.3 0.6 0.3 1.7
2018-19 MEM 42 17 51.6 0.0 71.6 1.4 4.3 5.7 2.1 2.3 0.5 1.2 0.7 7.1
2019-20 LAC 5 10 50.0 0.0 75.0 1.0 2.2 3.2 1.4 1.8 0.2 1.2 0.2 2.8
Total   672 28 49.1 0.0 70.0 3.2 5.8 9.0 2.8 2.8 0.8 1.7 1.3 8.8

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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