L’Indiana Fever n’avait pas goûté aux playoffs en WNBA depuis 2016, la plus longue série de l’histoire de la ligue. Ce duel du premier tour face au Connecticut Sun est donc un évènement pour la franchise de Caitlin Clark.
C’est aussi un duel entre une équipe expérimentée, avec huit participations consécutives à la postseason et deux Finals perdues, qui compte 222 matchs de playoffs au total dans son effectif, et un jeune groupe, qui n’en a que 19.
« On ne peut pas être trop tendues. Ça ne nous permettra pas de bien joueur » explique la rookie superstar. « Je pense que ce qui nous a permis de réussir sur la deuxième partie de la saison, c’est le fun et l’énergie avec lesquels on a joué, dans une atmosphère légère. C’est super de voir tout le monde dans cet état d’esprit. En même temps, tout le monde appréhende ça comme les playoffs. C’est très important pour chaque membre de l’équipe. »
Avoir conscience de l’enjeu sans qu’il n’écrase, voilà donc le dilemme pour Caitlin Clark et ses coéquipières.
Un jeune groupe qui a vite progressé
« C’est au moment où l’on se crispe que les choses peuvent mal tourner » confirme Aliyah Boston. « Pour nous, il s’agit simplement de continuer à être ce que nous sommes, à nous amuser. C’est l’une des choses les plus importantes que nous nous disons, surtout avant chaque match, c’est de nous amuser, de continuer à jouer ensemble. Même maintenant, alors que nous avons fait l’analyse des adversaires, nous savons exactement quel est notre plan de jeu, et il s’agit juste de s’assurer que nous continuons à rester détendues sur le terrain ».
Du côté de Connecticut, on se méfie en tout cas de cette jeune équipe qui a progressé au fil de la campagne, et dont la folie offensive (3e attaque, 11e défense) peut faire dérailler les adversaires.
« Nous savions qu’elles allaient s’améliorer », explique Stephanie White, la coach de Connecticut. « Nous savions qu’elles allaient s’améliorer dans leurs lectures du jeu. Nous savions qu’elles avaient tous les éléments nécessaires pour le faire. Non seulement leur noyau dur et leurs superstars se sont montrés à la hauteur et se sont améliorés, mais tout le monde autour l’a fait aussi. C’est comme si elles s’étaient installées dans leurs rôles respectifs, qu’elles comprenaient ce qu’on attendait d’elles et qu’elles avaient appris à briller dans ces rôles ».
Premier match de cette série au meilleur des trois matchs ce soir, à 21h00 (heure française) dans le Connecticut.