Pas de Bronny James cette nuit face aux Warriors pour la deuxième sortie des Lakers dans la California Classic Summer League. La faute à un genou qui avait enflé dans la nuit, et depuis Las Vegas, LeBron James a commenté la pression qui accompagne les débuts de son fiston après avoir été drafté et signé par les Lakers.
« Je ne sais pas si les gens comprennent vraiment Bronny », se demande l’ailier des Lakers. « Il s’en fiche. En fait, je m’en soucie un peu. Quand je suis arrivé, je voulais que les gens m’apprécient, et certaines des choses qu’on disait sur moi m’ont un peu gêné au début de ma carrière. Lui, il s’en fout. »
Comme l’avait expliqué Bronny, il est né avec la pression. Dès qu’il a débuté le basket, elle était là. « Il ne se soucie de personne. Il n’écoute même pas ce genre de choses. Il est la plus cool des personnes. Il est tout le contraire de son père. Son père dira quelque chose pour répondre aux critiques. Bronny s’en moque … Tout ce qu’on dit sur lui, il s’en fiche complètement ».
Bronny peut faire ce qu’il veut dans la vie
Et LeBron James de rappeler qu’on ne peut pas le comparer à son fils. Leurs situations sont totalement inverses.
« Imaginez que vous soyez né dans une situation où votre père est super célèbre, super riche, et que vous, gamin, ayez toujours la volonté d’accomplir des choses par vous-même », raconte LeBron James. « Personnellement, je ne sais pas si j’aurais été capable de le faire si les rôles avaient été inversés. Lorsque j’étais jeune, je n’avais pas le choix. Je n’avais littéralement pas le choix. … Je devais faire tout par moi-même. Ma mère, ma famille, ma ville natale, ma ville… Bronny a tous les options du monde. »
Papa LeBron rappelle enfin que Bronny s’est battu pour revenir sur les terrains après son arrêt cardiaque. Tout ce qu’il vit sur les terrains est du bonus.
« Si Bronny voulait arrêter tout de suite ou ne jamais jouer au basket, s’il voulait juste être un basketteur, s’il voulait être un chef cuisinier ou s’il voulait n’être rien, il pourrait le faire… Les gens ne comprennent pas à quel point c’est difficile et l’engagement qu’il a pris en sortant d’une opération du cœur il y a moins d’un an, pour qu’il soit capable d’être en NBA… Ce gamin est unique. Mais il s’en fiche. Vraiment, il s’en fiche et ça ne le dérange pas. »