Le Indiana Fever ne s’est pas rendu la tâche facile contre le Atlanta Dream la nuit dernière en WNBA. Alors que Caitlin Clark et sa bande menaient de 15 points à la mi-temps, elles ont été rattrapées dans le dernier quart-temps.
Sauf que Aliyah Boston a pris les choses en main, avec un second double-double de suite tout en égalant son record de points en carrière (27 points et 13 rebonds). Parfois pointée du doigt cette saison, la rookie de l’année 2023 a inscrit quatre paniers consécutifs pour un 10-2 en fin de match et réalisé de bonnes séquences défensives, le Dream n’ayant pas pu prendre de tir sur deux possessions consécutives.
« C’était une superbe victoire collective pour nous, » a réagi Aliyah Boston après ce succès. « Nous avons fait les ajustements et nous avons commencé à rentrer nos tirs à 3-points. Nous avions besoin de ces ajustements afin d’être capable de faire des stops, ça a été crucial. »
Du mieux pour le Fever
Kelsey Mitchell s’est également illustrée avec 24 points et une interception sous le panier du Dream avant de marquer et de donner un avantage de 5 points à 47 secondes de la fin du match.
« Kelsey est tellement explosive, elle peut aller au cercle, si la défense vient en aide, elle peut faire une bonne passe et ressortir, » décrit Christie Sides, la coach d’Indiana. « Je suis fière de ce qu’elle a fait ce soir, elle a inscrit un gros tir alors que le temps s’écoulait à la fin du quart-temps. »
Deux grosses performances pour Aliyah Boston et Kelsey Mitchell qui compensent un match compliqué de Caitlin Clark. Le premier choix de la Draft n’a marqué que 7 petits points à 3/11 aux tirs dont 1/6 de loin, avec également 7 pertes de balle (mais 6 passes), pour son premier match depuis l’annonce de sa non-sélection aux Jeux Olympiques.
Toutefois, il y a du mieux sur le plan collectif pour le Fever, qui enregistre une troisième victoire en cinq matchs, alors qu’elles n’en avaient remporté qu’un seul sur les neuf précédents.
« Nous avons des armes dans cette équipe, mais nous devons les trouver, » conclut Christie Sides. « Nous ne sommes pas encore toutes sur la même longueur d’onde, et on ne sait pas toujours où les joueuses sont placées, contrairement à des équipes comme Vegas ou New York. On n’en est pas encore là, mais on s’en rapproche. »