21 mai 1995. Les Knicks reçoivent les Pacers pour le Game 7 de la demi-finale de conférence. 29 ans ans plus tard, quasiment jour pour jour, on peut écrire la même phrase puisque, ce dimanche 19 mai 2024, les Knicks vont recevoir les Pacers pour le Game 7 de la demi-finale de conférence.
Entre ces deux dates, le Madison Square Garden n’a pas accueilli de septième manche… On peut donc imaginer le bruit que va faire le public, si longtemps privé de ce match si spécial.
« On vit pour ces moments-là. C’est pour ça qu’on signe avec les Knicks. Jouer à domicile, dans le Garden. Ça va secouer et c’est ce qu’on aime », explique Donte DiVincenzo, qui n’était pas né lors de la victoire de New York en 1995. « Le Garden, c’est le Garden. On a un petit plus au niveau de l’énergie, les fans sont incroyables », annonce Isaiah Hartenstein.
Un avantage mais pas une assurance tous risques
Jouer un Game 7 à domicile est un sacré avantage (75% de victoires historiquement) et les Knicks peuvent se féliciter d’avoir été chercher – sans calculer – la deuxième place de la conférence Est lors de la dernière journée de la saison régulière.
« Voilà pourquoi on a joué les derniers matches comme ça, pour avoir la deuxième place. C’est pour cette raison. On sera à la maison pour le Game 7 », poursuit Donte DiVincenzo. « On s’est battu pour avoir l’avantage du terrain le plus longtemps possible », ajoute Jalen Brunson.
Mais attention, même si les Knicks ont remporté leurs trois matches à domicile dans cette série face aux Pacers, ce n’est pas l’assurance de se qualifier. Le public ne fait pas gagner les matches…
« La victoire n’est pas donnée parce qu’on est à domicile. Il faut aller chercher la qualification. Ils seront prêts comme on le sera. Les deux équipes seront désespérées », prévient Jalen Brunson. « On a bossé pour avoir la deuxième place mais il faut encore travailler pour mériter cette victoire », insiste Tom Thibodeau. « On ne va pas gagner simplement parce qu’on est chez nous. Il va falloir bosser et bien jouer. »