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Mike Dunleavy Jr. arrive au bout d’une première année éprouvante

NBA – Le general manager des Warriors a pris la suite de Bob Myers avec des fortunes diverses jusqu’ici.

Mike Dunleavy

« Ce que j’ai appris dans cette ligue, c’est qu’il y a un bon et un mauvais moment pour prendre un poste. Et Mike (Dunleavy) se situe quelque part entre les deux. » La formulation de Steve Kerr est suffisamment parlante pour décrire le contexte dans lequel le GM des Warriors a repris la suite de Bob Myers.

Ce dernier a quitté le navire californien au moment où quantité d’interrogations ont surgi autour de l’avenir des Warriors. Dont une question centrale : comment capitaliser sur les dernières années de leur « Big Three », notamment de sa pièce centrale, Stephen Curry ?

« C’est un défi différent de celui qui consiste à prendre une équipe au bas de l’échelle et à la construire. Ce travail consiste à dire ‘Hé, on veut continuer à faire avancer les choses.’ C’est un défi, mais c’est un défi avec lequel je suis à l’aise et que je suis prêt à relever. Mais oui, c’est beaucoup de travail », convient l’intéressé chez le San Francisco Chronicle.

Un travail démarré en fanfare quand il a décidé d’appuyer sur le bouton transfert pour envoyer Jordan Poole à Washington, et récupérer Chris Paul. Il a ensuite sélectionné à la Draft deux rookies, Brandin Podziemski et Trayce Jackson-Davis, qui auront un impact important pour dynamiser et rajeunir cet effectif vieillissant. Insuffisant toutefois pour retrouver les sommets de l’Ouest.

Une bonne relation avec Stephen Curry

Estimant avoir désormais une bonne idée des besoins de l’équipe « pour aller de l’avant », le dirigeant peut s’attendre à une nouvelle intersaison potentiellement mouvementée. D’autant que plusieurs joueurs arrivent en fin de contrat (Gary Payton II, Dario Saric), et surtout le plus gros dossier, Klay Thompson.

« L’enjeu étant bien évidemment de trouver la meilleure équation possible pour entourer Stephen Curry. Devons-nous réfléchir à la manière de construire autour de lui, parce qu’il ne sera pas là pour toujours ? Bien sûr, on doit prendre tout ça en compte. Mais il y a bien d’autres joueurs dont on pourrait voir la fin de leur carrière », pose énigmatiquement Mike Dunleavy.

Ce dernier, en grand communicant comme il est décrit, travaille d’ailleurs étroitement avec la superstar locale. Le GM dit respecter l’opinion de son joueur, sans que celui-ci aille jusqu’à imposer son véto. « Il ne va jamais trop loin en disant ‘nous devons faire ceci’ ou ‘nous ne devrions pas faire cela’. Il peut soutenir certaines choses, mais il n’y a jamais de directives ou d’exigences. Ce n’est pas sa personnalité. »

Pour réussir dans ce métier, son prédécesseur estime qu’il est important d’être « mature sur le plan des émotions », une maturité dont l’ancien joueur NBA ne manquerait pas. Il faut dire que Mike Jr. a été à bonne école. Son père, Mike Sr., a lui-même été GM avant lui, et coach, avec de belles années notamment chez les Blazers à la fin des années 1990.

L’inspiration du père

Autant d’expériences paternelles qui ont forgé la sienne. « Je ne pense pas qu’il y ait grand-chose qui puisse le perturber. Son père était l’entraîneur des Lakers. Il a entendu des gens dire que son père devait être viré. Mike a remporté un titre à Duke. Il a été drafté très haut (ndlr : 3e choix en 2002). Il a été échangé. Il en a vu de toutes les couleurs. C’est important dans n’importe quel travail de travailler sans peur. Et il n’a pas peur », décrit Myers.

Des critiques auxquelles le fils Dunleavy a lui aussi dû faire face au moment de la « trade deadline ». Alors que l’équipe ne tournait pas rond, il a préféré ne pas bouger sur le marché des transferts. « Je ne vois aucun échange qui aurait pu nous rendre meilleurs », juge celui qui trouve tout de même décevant le bilan actuel des Warriors, sur le plan comptable.

Avec un bilan de 45 victoires pour 36 défaites, les Californiens sont condamnés à devoir passer par le play-in avant une éventuelle qualification pour les playoffs. « Il y a des cycles pour tout. Peut-être que Mike traversera le cycle et arrivera à une page blanche et propre. Pour l’instant, il continue à construire ce que nous avons tous construit ensemble. Mais à un moment donné, il imprimera davantage sa propre marque. Il va devenir l’un des meilleurs GM de la ligue, je suis impatient de voir ce qu’il fera avec une page blanche », se projette Myers.

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