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À l’essai chez les Sixers, Kai Jones semble sortir du brouillard

NBA – Coupé par les Hornets, l’intérieur dit avoir traversé une période d’isolement avant de trouver une opportunité de réintégrer la Grande Ligue.

Kai JonesTouché aux ischio-jambiers, il n’a toujours pas joué avec les Sixers la nuit passée face au Heat. Un pépin de santé alors que le temps presse pour Kai Jones : il n’a que dix jours pour convaincre la franchise de Philadelphie de le conserver jusqu’à la fin de la saison.

« C’est une chance inouïe. J’ai la chance d’être dans cette position et je suis très heureux à l’idée de jouer. Pour moi, avec cette opportunité de dix jours, il s’agit d’y aller, de prendre un tir à la fois, une possession défensive à la fois, de comprendre les couvertures et les joueurs aussi vite que possible. Je veux faire une transition en douceur vers la NBA », se fixe l’intérieur, actuellement en G-League, et qui revient de loin.

Après des messages énigmatiques et délirants sur les réseaux sociaux, l’intérieur des Hornets, qui n’avait pas vraiment brillé lors de ses deux premières saisons à Charlotte, avait fini par être coupé à l’entame de l’exercice en cours. Aujourd’hui, Kai Jones, interviewé par Shams Charania, met cette rupture sur le compte de « beaucoup de soucis de communication et de compréhension » avec son ancienne franchise.

Faire taire les voix négatives dans sa tête

Des soucis personnels aussi, puisqu’il a connu plusieurs décès dans sa famille (arrière grand-mère et arrière grand-père) l’été dernier. Alors il a dû se recentrer sur lui-même. « C’était comme si je repoussais tout le monde, tous ceux qui me semblaient ne pas me comprendre, je les repoussais tous. Je me sentais donc très isolé. Dans cet isolement, vous devez faire face aux voix dans votre tête et vous devez apprendre à naviguer entre ces voix et à vous calmer », rapporte le joueur, drafté en 19e position en 2021.

Ses messages écrits sur Twitter à l’époque, où il critiquait notamment ses coéquipiers ? « Je pense que j’essayais de faire taire les voix négatives dans ma tête parce que, pour être honnête, je ne voulais pas mourir. C’était l’une des premières personnes de ma famille que je voyais mourir comme ça. Je me suis dit : ‘Quoi ? Je ne veux pas mourir. Je veux vivre pour toujours.’ J’essaie de prier très fort et les voix dans ma tête me disent : ‘Tu sais, tu pourrais mourir si tu ne t’accroches pas à la vie.’ C’était juste beaucoup de confusion pour moi. »

Si son niveau de confiance en lui paraît intact, Kai Jones semble avoir l’esprit plus clair, grâce aussi à un soutien psychologique. Et ceci, dans un cadre plutôt favorable. À Philadelphie, il retrouve ainsi son ancien coéquipier à Charlotte, Kelly Oubre Jr. « C’est à nous de l’accueillir à bras ouverts, de lui faire savoir que nous sommes sa famille », formule l’ailier, qui pense avoir « certainement été la voix de la raison pour lui à Charlotte ».

S’inspirer des intérieurs vétérans

Buddy Hield, non plus, n’est pas un inconnu pour le nouvel arrivant : les deux hommes ont évolué ensemble avec l’équipe nationale des Bahamas. « En venant ici, il pourra voir des vétérans comme Mo Bamba, Paul Reed, et si Joel (Embiid) revient à temps… il pourra voir comment ils travaillent. C’est un gars qui a sa place dans cette ligue », juge l’arrière, en vantant des qualités physiques hors normes.

Autant d’arguments suffisants pour convaincre les dirigeants des Sixers ? Nick Nurse prévoyait d’abord de tester Kai Jones en G-League, avec les Delaware Blue Coats, avant de se prononcer. En deux apparitions avec l’équipe affiliée, dont la première sous les yeux du « head coach », il a tourné à 11 points et 7.5 rebonds de moyenne.

« Il a fait de bonnes choses. Il a de la taille, des qualités athlétiques. Je ne sais pas combien de dunks il a fait l’autre soir – probablement cinq ou six – et deux d’entre eux étaient des dunks assez importants. Il a l’air de bien jouer son rôle. Il n’a pas l’air d’essayer d’en faire trop […]. Pour son premier match, ce n’était pas si mal », qualifiait Nick Nurse.

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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