Caron Butler : les absents n’ont pas toujours tort

Celui que Rodrigue Beaubois considérait comme le MVP des Mavs en début de saison n’aura donc joué que neuf petites minutes en 2011 (il s’est blessé le 1er janvier…). Néanmoins, il se considère (à juste titre) comme un membre à part entière de cette équipe championne et personne ne pourra atténuer la joie que lui procure ce premier sacre.

« Ca m’a pris neuf ans pour en arriver là » confiait Butler à InsideHoops. « J’essaie de prendre les choses comme elles viennent. Toute votre vie vous voulez être un champion. Vous vous comportez comme tel. Atteindre ce sommet est si gratifiant. Tant de grands joueurs n’y sont pas parvenus. »

Bien sûr, plus que quiconque, Butler aurait rêvé de participer à cette finale face à l’équipe qui l’avait drafté en 2002.

Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Il était même proche du but puisque nous le voyions chaque jour à l’entraînement. Mais sa blessure au genou n’était pas encore totalement guérie.

« J’ai tout fait pour aller de l’avant. J’étais à moins d’une semaine de pouvoir rejouer. J’étais si près de faire mon retour. Cette équipe m’a inspiré et quelque part, je les ai inspirés aussi. Ensemble, nous avons joué une magnifique partition. »

Bien qu’il n’y soit pas parvenu à temps, il mérite autant sa bague (ou son bracelet…) que les autres car sa volonté et son abnégation ont été une source d’inspiration inépuisable pour ses coéquipiers.