Spencer Dinwiddie a rejoint les Lakers car « ils savent comment gagner »

Coupé par les Raptors après y avoir été transféré par les Nets, Spencer Dinwiddie n’aura pas mis bien longtemps à rebondir et il n’aura visiblement pas eu besoin de beaucoup de temps pour accepter de rejoindre les Lakers plutôt que les Mavericks.

« Disons que tu es un gamin et que tu t’es fait botter les fesses par la brute du coin » illustre-t-il étonnamment, en marge de son tout premier entraînement avec sa nouvelle équipe. « Dallas, c’était plutôt ta maman qui te dit : ‘C’est bon mon chéri, ne t’inquiète pas et n’y pense plus’. Los Angeles, c’est plutôt ton papa qui te dit : ‘Tu ferais mieux d’y retourner et de te battre jusqu’à gagner’. J’avais la sensation que c’était tout ce dont j’avais besoin à cet instant précis. Je suis un fervent partisan du ‘Fais ce dont tu as besoin’, à n’importe quel moment. »

Un retour aux sources

Originaire de Los Angeles, Spencer Dinwiddie profite surtout de ce nouveau départ pour signer un retour aux sources. Recruté pour un an, et un peu plus de 1.5 million de dollars (avec un bonus de… 1 dollar en cas de titre !), il n’a ainsi pas caché que le fait de jouer dans une ville qui lui tient à coeur a pesé lourd dans sa décision finale.

D’autant que, sans parler de l’importance du dirigeant angeleno Rob Pelinka dans ce choix, le meneur au numéro 26 a pu recevoir le coup de pouce inattendu de son fils, Elijah, pour comprendre qu’il ne s’était pas trompé.

« Il a mis [le maillot] puis couru dans le couloir et j’étais là, derrière lui, à le regarder et à me dire : ‘Oh mon Dieu, c’est réel !’ » indique-t-il à la veille de ses éventuels débuts avec Los Angeles face à Detroit. « Que votre fils soit la raison qui vous permet de ressentir que c’est réel, c’est un moment vraiment spécial. »

Sa meilleure chance de titre ?

À 30 ans passés, Spencer Dinwiddie considère également que les Lakers ont plus de chances de l’aider à triompher que n’importe quelle autre équipe pouvant s’intéresser à lui. Grâce à une certaine « culture de la gagne »…

« On voit là une équipe qui, lorsqu’il y a quelque chose en jeu, peut atteindre un niveau qu’aucune autre équipe ne peut atteindre » juge celui qui retrouvera à Los Angeles des éléments tels que D’Angelo Russell, Rui Hachimura, Christian Wood et Taurean Prince, qu’il a déjà côtoyés par le passé. « Elle a gagné le In-season tournament et elle a pratiqué un jeu de qualité ces dernières années. Bien sûr, il est parfois difficile de le maintenir tout au long d’une saison mais, au final, cette équipe sait comment gagner. C’est ce que l’on sait. Chaque soir, elle va tirer le meilleur de quelqu’un simplement grâce au nom qui figure sur le devant de son maillot. »

Auteur de 12.6 points et 6.0 passes de moyenne en une cinquantaine de matchs avec Brooklyn, Spencer Dinwiddie se positionnera derrière D’Angelo Russell et Austin Reaves dans la rotation californienne.

Darvin Ham n’exclut d’ailleurs pas d’aligner les trois joueurs ensemble sur certaines séquences et il s’attend à ce que son nouveau meneur « s’acclimate très bien et très rapidement » à son nouvel environnement.

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.