Anthony Davis marche sur les Pacers et les Lakers triomphent à Las Vegas !

Rideau sur la première édition de cet In-Season Tournament, avec le duel entre Indiana et Los Angeles devant une foule de Las Vegas acquise à la cause des Californiens. Une finale dominée de la tête et des épaules par les Lakers (123-109), portés par un Anthony Davis omniprésent et majestueux dans la raquette : 41 points, 20 rebonds, 5 passes, 4 contres !

Élu MVP du tournoi, LeBron James (24 points, 11 rebonds) a apporté sa pierre à l’édifice dans cette partie, tout comme Austin Reaves (28 points), pourtant annoncé fiévreux avant le match. Quant aux Pacers, ils s’en sont principalement remis à Tyrese Haliburton (20 points, 11 passes) et Bennedict Mathurin (20 points), mais ils étaient trop limités des deux côtés du parquet pour espérer rivaliser avec les « Purple & Gold », toujours aussi impériaux quand il y a de l’enjeu.

À la clé pour les Lakers ? Un trophée et 500 000 dollars pour chaque joueur de l’effectif, tandis que leurs adversaires doivent se contenter de 200 000 dollars chacun.

CE QU’IL FAUT RETENIR

– Los Angeles a massacré Indiana dans la peinture. On le savait, les Lakers avaient un avantage à exploiter à l’intérieur et, dans le sillage d’un Anthony Davis gargantuesque, ils ne se sont pas privés d’appuyer dans ce secteur de jeu : 86 points marqués, soit 70% de leur scoring ! Une véritable démonstration et domination de la part des joueurs de Darvin Ham, qui ont pu l’emporter en n’inscrivant que 2 petits paniers à 3-points. La dernière fois qu’une équipe gagnait un match en réussissant aussi peu de tirs primés ? C’était en février… 2020 !

– Indiana, valeureux mais trop juste. Les Pacers se seront bien battus, restant dans la roue des Lakers pendant une bonne partie de la rencontre, mais ils auront finalement dû rendre les armes face à la supériorité californienne. Impuissants devant la force de frappe intérieure des « Purple & Gold », les hommes de Rick Carlisle ont également souffert de leur maladresse : seulement 37% au shoot, dont 24% à 3-points. Problématique pour cette équipe qui s’appuie essentiellement sur son attaque pour exister et qui a longtemps tenu le choc grâce à ses lancers-francs (29/33). Avant de lâcher prise quand ils se sont faits plus rares.

TOP/FLOP

✅ Anthony Davis. Monstrueux. Tel pourrait être le qualificatif utilisé pour décrire la performance de l’intérieur de Los Angeles, tant celui-ci a brillé dans la raquette. Incontrôlable dès les premières minutes, « AD » n’a eu de cesse de faire la chanson aux Pacers et à ses défenseurs –Myles Turner en tête–, régnant ainsi en maître dans la peinture, et de chaque côté. La preuve qu’il reste une référence à son poste mais que, lorsqu’il active le « mode domination », (quasiment) personne ne peut rivaliser avec lui.

⛔️ Myles Turner. Sorti pour six fautes, le pivot des Pacers a été incapable de contenir les assauts à l’intérieur d’Anthony Davis et des Lakers de toute la soirée. En attaque, il n’a pas non plus été en mesure de peser comme à son habitude, inscrivant 10 points à seulement 3/11 au shoot (dont 1/5 à 3-points). Un match cauchemar et à oublier, même s’il n’a pas été le seul membre d’Indiana à rater sa finale (Bruce Brown, Buddy Hield…).

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.