Cette nuit, dans la défaite à Miami, Victor Wembanyama a signé un 25e double-double, mais pour la 3e fois de suite, le Français n’a pas atteint la barre des 20 points.
Comme ses coéquipiers, « Wemby » a manqué de jus dans la dernière ligne droite, et ses deux lancers-francs loupés en début de 4e quart-temps sont les symboles de cette fatigue, mentale et physique, dans la dernière ligne droite. Face à une formation aussi expérimentée que le Heat, ça ne pardonne pas.
« C’est une équipe que j’ai évidemment regardée en grandissant parce qu’il y avait de très grands joueurs. Ils font partie des très bonnes équipes depuis longtemps », souligne Victor Wembanyama. « Leur culture est inspirante. On peut s’en inspirer, et le fait qu’on leur a tenu tête pendant trois quart-temps montre qu’on progresse et qu’on est sur la bonne voie. »
Erik Spoelstra a du mal avec son nom…
Pour le pivot des Spurs, cette « Heat Culture » se traduit par cette capacité à « faire la différence sur des détails ».
« Ils ont été meilleurs que nous dans le quatrième quart d’heure sur une multitude de détails comme les pertes de balle, ils ont mis plus de tirs à 3-points, plus de passes décisives. C’est une combinaison de choses comme ça. Globalement, ils sont solides, ils font peu d’erreurs… Ils le montrent en playoffs et aussi en saison régulière.
À Miami, on avait évidemment un plan anti-Wemby, et Bam Adebayo a sorti le grand jeu pour contenir le Français. « Ce qui nous a stabilisé pendant tout le match, c’est Bam » estime Erik Spoelstra. « Wemben… Wemby… Je n’arrive pas à prononcer son nom correctement, mais ce type est dingue. Avec son talent et sa taille, je pense que Bam et K-Love ont tous les deux fait du très bon travail dans leur positionnement. Et ils nous ont vraiment aidés au rebond ».