Eh oui, Bilal Coulibaly était sur le terrain, à l’entre-deux, cette nuit pour la réception des Clippers. Pour sa deuxième titularisation en carrière, le rookie français des Wizards avait du costaud face à lui avec James Harden, et il s’en est plutôt bien tiré, à titre personnel, avec 19 points à 8 sur 17 aux tirs, 4 rebonds, 2 passes, 2 contres et 1 interception.
Jordan Poole absent, Bilal Coulibaly est le joueur le plus utilisé par Brian Keefe avec 37 minutes. Malheureusement, les Wizards ont craqué dans le 3e quart-temps, perdu 40-19, et à l’arrivée, il n’y a pas de troisième victoire de suite après celles obtenues contre les Pistons et les Spurs.
Avec ou contre « Wemby » au Rising Stars Challenge ?
À propos de Spurs, Bilal Coulibaly a répondu à des questions sur sa sélection au Rising Stars Challenge avec son pote Victor Wembanyama. « Un ami me l’a appris via un message sur Instagram » raconte-t-il. « Je suis tellement content, car j’ai bossé pour ça, et c’était l’un de mes objectifs. Ma famille sera évidemment là ».
Pour l’instant, le rookie des Wizards ne sait pas s’il préfère jouer avec ou contre Victor Wembanyama au Rising Stars Challenge.
« C’est une bonne question… Je ne sais vraiment pas… » répond-il, avant de partager sa fierté d’être sélectionné. « Je suis tellement fier… La franchise a tout fait pour m’aider, et je suis fier aussi pour ma famille qui m’a aidé aussi. Ils ont toujours été là pour moi. J’ai appelé ma mère, et je ne l’avais jamais vu autant sourire. »
Une situation privilégiée à Washington
Alors qu’il s’apprêtait à affronter les Clippers, Bilal Coulibaly a aussi répondu à des questions sur sa progression. « Je dirais que c’est au niveau du tir. Le fait de pouvoir les mettre lorsque je suis démarqué. Ma capacité à aller au cercle et de finir. C’est de mieux en mieux. J’essaie de travailler sur ça ».
Enfin, il a souligné le rôle de son nouveau coach Brian Keefe, qui, comme assistant, s’occupait beaucoup du Français. « Je suis privilégié d’avoir autant de temps de jeu. On apprend plus en étant sur le terrain, qu’en regardant. Je ne sais pas si j’aurais pu avoir davantage ailleurs » rappelle-t-il. « Je travaillais déjà avec le coach depuis le début de la saison, et on travaille encore davantage ensemble. »