À Dallas, Kyrie Irving s’est racheté une conduite

Que ce soit à Boston et surtout à Brooklyn, Kyrie Irving a beaucoup fait parler de lui. Et pas en bien. Aujourd’hui aux Mavericks, le meneur All-Star se fait discret, que ce soit dans son attitude en conférence de presse, sur le terrain, ou sur ce qu’il partage sur les réseaux sociaux. Avant la réception des Celtics, il s’est confié sur ce changement d’attitude.

« Je suis assez mature pour dire que j’ai endossé la responsabilité de mes actes » explique-t-il à ESPN. « Je dois vraiment avancer et être l’exemple que je veux voir dans le monde. Il s’agit simplement d’être quelqu’un de bien pour beaucoup de gens, de ne pas être trop difficile à atteindre et de ne pas être trop isolé pour que les gens puissent me juger à tort. Par exemple, ‘Oh, il ne parle pas, ou il n’est pas vraiment proche de qui que ce soit. Je ne le connais pas si bien’. J’ai le sentiment que beaucoup de gens m’ont mal jugé. »

Arrivé à Dallas il y a bientôt un an, Kyrie Irving remercie Mark Cuban, mais aussi Luka Doncic. Ce n’était pas forcément gagné au moment de son transfert, et la saison s’était soldée par un fiasco puisque les Mavericks n’avaient même pas accroché le « play-in » suite à son arrivée.

Comment fédérer et « galvaniser » le reste de l’effectif

« Dallas m’a donné une chance de me concentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire d’être un basketteur, quand j’ai mis les pieds ici, et de continuer à me soutenir en dehors du terrain » poursuit-il. « Luka est un gagnant, et je le suis aussi. C’est un super joueur, et je le suis aussi. On aime se frotter aux meilleurs. C’est dans ces moments-là que j’ai le sentiment qu’on est connectés. »

À bientôt 32 ans, Kyrie Irving veut réussir, là où il a échoué à Boston et Brooklyn : fédérer autour de lui pour tirer un groupe vers le haut.

« À ce stade de ma carrière, en particulier pour Luka et moi, il s’agit de découvrir comment nous galvanisons le reste du groupe. Nous nous aidons les uns les autres à grandir sur le plan personnel, et la partie basket est la plus facile. J’ai eu besoin de mentors quand j’ai grandi dans la ligue, et j’ai l’impression que c’est le rôle que je joue ici, d’être un très jeune mentor pour Luka et pour tous nos gars. Parce que j’ai vu beaucoup de choses, j’en ai fait beaucoup. J’ai échoué au plus haut niveau, j’ai réussi au plus haut niveau, et je veux revenir à ce niveau. »