Julius Randle veut tellement ramener un titre aux Knicks

Julius Randle savait que le début de saison s’annonçait compliqué. Opéré de la cheville plusieurs mois plus tôt, l’intérieur des Knicks s’attendait à monter en puissance en cours de saison. C’est ce qui se passe.

New York a démarré avec deux petites victoires en six rencontres et son leader a connu un début d’exercice catastrophique, fait de mauvais choix et de maladresse (14 points à 27% aux tirs…). « On n’était pas très performant, je ne l’étais pas. Cela fait partie du processus. Par chance, je suis à New York depuis plusieurs années, donc je sais comment ça fonctionne », livre le double All-Star.

Il assure s’être « préparé à ça », à faire face au vent de critiques qui se soulève instantanément à New York, lorsque les contre-performances s’accumulent. Ce à quoi il a précisément été confronté la saison dernière.

« Le fait d’être ici m’a vraiment fait grandir, mûrir et devenir plus résistant, plus que n’importe quel autre endroit où j’ai été, parce que cela vous fait vraiment vous concentrer sur chaque jour, sur le processus, sur les défis. Je me rends compte que si tu fais un mauvais match, tu n’imagines pas ce qu’on peut dire de toi, mais que si tu fais un bon match, la ville te soutiendra. Surtout, ils veulent te voir jouer dur, faire des efforts chaque jour et c’est ce sur quoi j’essaie de me concentrer », soutient Julius Randle.

Son plus grand défi

« Est-ce que je fais les choses correctement tous les jours ? Vais-je dans la bonne direction ? » Voilà le genre de questions auxquelles il tente de répondre. « New York est sans aucun doute le plus grand défi. Je pense que c’est plus difficile pour moi, personnellement, parce que je veux tellement gagner. Il n’y a rien d’autre que je veuille faire que de gagner un titre ici, dans cette ville, et je sais que la ville le veut vraiment », poursuit Julius Randle, qui a évolué aux Pelicans et aux Lakers auparavant.

Il rappelle être arrivé à Kentucky, deux ans après le dernier titre des Wildcats (2012), puis aux Lakers, quatre ans après leur dernier trophée (2010). Les Knicks, eux, n’ont plus gagné depuis 1973. « J’ai l’impression que depuis que je suis ici, on a fait un travail énorme pour progresser, mais notre travail n’est pas terminé. Je suis conscient de la soif (de victoire) de la ville, j’ai la même et je veux offrir faire la même chose. »

New York et son intérieur ont encore du chemin à faire avant d’y parvenir. Actuellement 6e de leur conférence avec 17 victoires pour 12 défaites, les Knicks évoluent sur des temps de passage similaires à ceux de la saison dernière, à l’issue de laquelle ils avaient été sortis en demi-finale de conférence.

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.