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Négociations : mieux sur le ton, rien sur le fond

Pour la deuxième fois de la semaine, la NBA, les propriétaires et les joueurs se sont rencontrés pendant plusieurs heures pour tenter de trouver un accord sur un nouveau réglement salarial.

Après cette nouvelle réunion, infructueuse, on en sait enfin plus sur les avancées des négociations.

Malheureusement, on n’a pas de bonnes nouvelles à annoncer.

Après l’éclaircie, le retour des nuages

On avait rapporté il y a quelques semaines un amélioration dans le ton. Le choc lié au décès d’un des principaux négociateurs, l’approche de la date butoir, quelques ouvertures de principe avaient semblé montré la voie et donné un peu d’espoir.

Les observateurs ne peuvent d’ailleurs que rester dubitatifs devant tant de revirements. Mais ces changements de ton sont directement liés à l’opposition entre la volonté partagée de parvenir à un accord, face à la menace bien réelle du lockout, et les objectifs on ne peut plus divergents des deux camps.

En conséquence, on passe d’une bouffée d’oxygène et d’optimisme (le ton change, la bonne volonté est là) à un retour à la froide réalité (rien n’a avancé), et vice-versa.

Des négociateurs prudents

Après la séance de négociation d’hier, David Stern était extrêmement précautionneux, précisant que les positions des parties étaient « très éloignées ». Il a même répété cette expression pas moins de 5 fois en 8 minutes 30 de déclaration.

Le syndicat des joueurs, de son côté, pense que les propriétaires n’ont pas significativement fait évoluer leurs exigences.

Billy Hunter, directeur exécutif du syndicat :

[…]  l’un des propriétaires a indiqué lors de la conclusion de la réunion d’aujourd’hui qu’il était très pessimiste sur le fait que nous pourrions parvenir à un accord d’ici la fin du mois, et je suis forcé de partager ce sentiment. Je pense que cela sera une lutte difficile.

Des positions inchangées

Au final, c’est la dynamique, l’écoute et l’attitude qui ont changé. Derek Fisher, représentant des joueurs :

Ce qui a changé, c’est le mécanisme, la méthode qui peut nous amener à un accord. On a partagé des idées dans ce domaine, mais on ne se cache pas le fait que les principaux composants de leur proposition originale n’ont pas changé du tout. Donc de ce point de vue, il n’y a pas vraiment eu de négociations parce que cela n’a pas vraiment changé.

Le fonds du dossier est toujours là. Les propriétaires maintiennent leurs exigences sur 3 sujets particulièrement sensibles :

– le hard cap (masse salariale strict),

– la  durée des contrats,

– la part des montants garantis.

Autant de sujets qui sont des casus belli pour les joueurs, et qui en l’absence d’accord donneront lieu au lockout, ont déjà prévenu les propriétaires.

De leur côté, les joueurs sont toujours prêts à faire des efforts sur la part des revenus qui leur revient, et suggèrent pour rendre rentable les petits marchés d’augmenter le partage des revenus entre franchises.

Le syndicat, basé sur l’expérience de 1998, est prêt à aller jusqu’au bout : cette année-là, les propriétaires avaient aussi exigé l’instauration d’un hard cap, avant de reculer en décembre devant la menace d’une annulation de la saison complète. Même s’ils ne souhaitent pas aller jusque là, Billy Hunter et Derek Fisher sont prêt à rentrer dans le dur du conflit.

Les négociations continuent

Alors que le compte à rebours affiche maintenant 21 jours, des sessions de négociations sont toujours prévues, mardi prochain (à Miami ou à New York) et le vendredi suivant (à New York).

Les deux parties se tiennent prêtes à négocier jusqu’à la dernière limite. Et cela ne fait pas de doute : si accord il devait y avoir d’ici là, il ne faudrait pas moins de 3 semaines pour en accoucher.

« Si nous n’avions pas la conviction qu’un accord est possible d’ici le 30 juin, nous ne passerions pas autant de temps à essayer de trouver une solution. »

Le mot de la fin est pour David Stern, et il prouve que les deux camps sont déterminés, malgré leurs différends, à éviter une grève qui pourrait être dévastatrice pour la NBA, mais aussi son économie.

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