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Pour Joe Dumars, tout joueur NBA « devrait vouloir disputer les 82 matchs » de la saison régulière

NBA – Le chef des opérations basket de la ligue regrette le glissement des dernières années, et veut changer la culture, qui s’intéressait de moins en moins à la saison régulière.

Joe Dumars décrit la logique des sanctions contre le "load management"La NBA est rentrée en guerre contre le « load management », cette pratique qui consiste à reposer ses stars. La Grande Ligue a ainsi sévèrement durci ses sanctions, afin que ses superstars ne ratent plus les rencontres importantes de la saison régulière, surtout lorsqu’elles passent sur les grandes chaînes de télévision…

Pour Joe Dumars, désormais vice-président et chef des opérations basket de la ligue, c’est d’ailleurs une culture qu’il faut changer. Car plus que les mises au repos ponctuelles mises en place par Gregg Popovich et Steve Kerr, c’est surtout la gestion de Kawhi Leonard chez les Raptors qui a engendré une tendance. La réussite du club canadien, qui avait économisé « The Klaw » en saison régulière, lors de la saison 2018/19, pour lui permettre d’être pleinement efficace en playoffs, a ainsi fait des émules.

« Il est évident que tout le monde ne jouera pas 82 matches. Mais tout le monde devrait vouloir jouer 82 matches »

« La culture devrait être que tout joueur devrait vouloir disputer 82 matches (de saison régulière) », a expliqué l’ancien des Pistons. « Il est évident que tout le monde ne jouera pas 82 matches. Mais tout le monde devrait vouloir jouer 82 matches. C’est la culture que nous essayons de rétablir en ce moment. Le comité de compétition a donné son accord. L’association des joueurs a signé, ils sont d’accord sur le fait qu’il s’agit d’un championnat de 82 matches et que tout le monde doit s’attendre à jouer 82 matches. Nous en avons discuté avec tout le monde au cours des derniers mois, et tout le monde est d’accord pour dire que nous devons assumer ce que nous sommes ».

Indirectement, c’est le fossé de plus en plus grand entre la saison régulière et les playoffs qui doit donc être comblé. Entre le marathon offensif des 82 matchs et le sprint défensif de la « postseason ».

Les prétendants au titre se concentrent ainsi désormais tellement sur les playoffs qu’ils ne voient désormais plus la saison régulière que comme un long échauffement, plus ou moins obligatoire. Et pour Joe Dumars et la NBA, cela ternit l’image de la ligue, et l’attractivité de beaucoup de ses produits, notamment le All-Star Game…

« Pour en arriver au point où nous en sommes aujourd’hui, il a fallu laisser faire », reprend Joe Dumars. « On y arrive en glissant, lentement, année après année. Cela ne se produit pas en une seule année. C’est lentement, au fil du temps, que l’on voit tous les dérapages en termes de matches ratés en saison régulière, le All-Star Game se transformant en ce qu’il a été l’année dernière. Rien de tout cela n’est arrivé au bout d’un an. À un moment donné, il faut donc mettre un terme à cette dérive. Je reconnais que ce n’est pas une proposition facile, mais je peux vous dire avec certitude que cela ne s’arrêtera jamais si vous ne vous y attaquez pas. »

« Nous n’avons pas besoin que nos partenaires TV nous disent que la compétition est moins intéressante quand des équipes reposent des joueurs ou que des joueurs ne font pas d’efforts au All-Star Game »

Evan Wasch, vice-président de la stratégie basket et des stats avancées, ne nie pas l’impact de la télévision, les chaînes n’aimant pas ces rencontres sans superstars, et ces All-Star Game sans intérêt.

« Mais nous n’avons pas besoin que nos partenaires TV nous disent que la compétition est moins intéressante quand des équipes reposent des joueurs ou que des joueurs ne font pas d’efforts au All-Star Game. C’est incroyablement évident pour nous parce que, en fin de compte, nous essayons de servir les fans. Oui, il est vrai qu’étant donné que nous allons négocier les droits TV dans un an ou deux, cela prend une importance encore plus grande parce que nous sommes au milieu de ces conversations, mais nous pouvons identifier nous-mêmes que ce sont des questions qui doivent être abordées indépendamment de tout ce qui se passe à l’extérieur ».

Dans la lignée des changements de philosophie sur le sujet des Clippers et des Sixers sur le sujet, Joe Dumars explique d’ailleurs que les dernières études montrent que rater des matchs de façon ponctuelle n’aide finalement pas tant que ça la santé et la récupération des sportifs.

« Il était acquis que les données montraient qu’il fallait offrir certaines plages de repos aux joueurs et que cela justifiait que les joueurs soient économisés. Nous avons obtenu plus de données, et elles ne montrent pas que le fait de reposer les joueurs est corrélé avec l’absence de blessures ou de fatigue, ou quoi que ce soit de ce genre. Ce que cela montre, c’est que les joueurs ne sont peut-être pas aussi efficaces le deuxième soir d’un back-to-back. Mais en termes de blessures et de choses du genre, nous pensions que c’était le cas avant, mais au fur et à mesure que nous avons obtenu plus de données, nous avons réalisé que cela ne tenait pas vraiment la route ».

Du côté de Philadelphie, on pense d’ailleurs désormais plutôt jouer sur le temps de jeu, notamment pour Joel Embiid, que sur le nombre de matchs. Une nouvelle version du « load management » ?

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