Pour pimenter un peu la saison régulière, et créer des matchs à enjeu, la ligue va donc introduire cette saison sa NBA Cup, un tournoi avec des matchs à élimination directe à partir des quarts de finale.
Celui-ci débutera le 3 novembre et s’étalera ensuite jusqu’à la finale, prévue à Las Vegas le 9 décembre.
Mais comment motiver des joueurs à disputer un tournoi sans réel intérêt sportif, si ce n’est que les matchs comptent dans le classement de la saison, dans une ligue fermée comme la NBA ? Du côté d’Adam Silver, la réponse est dans le porte-monnaie puisque chaque joueur de l’équipe gagnante repartira avec un bonus de 500 000 dollars !
« C’est quelque chose qui va permettre aux jeunes équipes d’être compétitives, surtout en début d’année », explique Tyrese Haliburton à Yahoo! Sports. « Les jeunes équipes et les équipes qui sont censées être moins bonnes, sur 82 matchs, à la fin de l’année, elles ne font pas les playoffs. Alors qu’avec le tournoi de mi-saison, tout le monde a l’occasion de gagner. Si vous êtes chaud dès le début de la compétition, vous avez vraiment une chance ».
Mais si l’argent a de quoi motiver les joueurs, le meneur des Pacers a de son côté une idée intéressante pour encore davantage le faire. Une idée purement sportive…
« Je pense que la meilleure incitation pour tout le monde serait une place automatique en playoffs. S’il s’agissait d’une place en playoffs (pour le vainqueur), je pense que tout le monde prendrait cela très, très au sérieux, non ? Notamment les équipes les plus âgées. Mais il se pourrait que… que ferait alors [l’équipe gagnante] ? »
Dans la foulée, Tyrese Haliburton semble se rendre compte des difficultés techniques qu’un tel cadeau engendrerait.
« Je ne sais pas comment on pourrait faire, c’est vraiment compliqué. À la fin de l’année, si l’équipe la plus âgée a gagné, elle pourrait dire : ‘Nous ne jouons pas pour de vrai. Nous sommes la huitième tête de série, nous nous en fichons, nous sommes en playoffs’. Ce serait le seul effet négatif. Mais j’apprécie le fait qu’ils expérimentent des choses. Et puis, qui sait à quoi cela ressemblera dans cinq ans ? » conclut-il ainsi.