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Défenseur de l’année : Austin Rivers agacé de voir les « petits » ne pas être récompensés

NBA – Si Marcus Smart a récemment raflé la mise, la catégorie reste dominée par les intérieurs. Au grand regret de l’ancien joueur des Wolves.

Austin Rivers - Jrue HolidayEn récompensant Jaren Jackson Jr., un an après le sacre de Marcus Smart, la NBA a renoué avec une tendance qui se vérifie depuis des années : le trophée de meilleur défenseur de l’année (DPOY) revient plus traditionnellement à des joueurs de grande taille. Ce qui a le don d’agacer Austin Rivers.

De passage sur The Ringer, le joueur de 31 ans relance le débat au sujet de la faible représentation des « petits » dans cette catégorie. « Si l’on se réfère à ce qu’il se passe chaque soir, la majeure partie des points marqués par toutes les équipes de la ligue vient des arrières, des ailiers. Alors pourquoi le trophée de défenseur de l’année ne reviendrait-il pas en permanence à ceux qui doivent défendre sur eux ? », s’interroge le vétéran, actuellement sans contrat.

On lui fait alors remarquer que Marcus Smart a remporté le trophée la saison précédente, et qu’il a été le premier meneur/arrière à être distingué depuis… 1996 et Gary Payton. Depuis lors, les Dikembe Mutombo, Alonzo Mourning, Ben Wallace, Dwight Howard ou Rudy Gobert, et quelques rares ailiers (Kawhi Leonard, Metta World Peace), ont régné sans beaucoup de partage.

« C’est comme si le défenseur de l’année devait être un pivot ou un grand. Quand c’est nous qui courons derrière Steph Curry et ses 15 écrans, c’est nous qui prenons les coups, qui ne pouvons pas les toucher et faire faute. C’est nous qui sommes laissés seuls avec Kyrie (Irving), c’est nous qui avons la tâche la plus difficile », juge Austin Rivers.

Jrue Holiday et Avery Bradley jamais lauréats ? Une « blague »

Son discours ressemble de près à celui de Marcus Smart, tenu en amont de son sacre. Celui-ci, sans rien vouloir « enlever » à l’impact des grands, estimait qu’un attaquant devait « passer devant nous, les arrières. La plupart du temps, on rend les choses si difficiles qu’au moment où il arrive devant l’intérieur, tout ce qu’il y a à faire est de l’envoyer dans le sens inverse. […] Vous êtes celui qui prend les fautes offensives, celui qui prend les coups pour diriger vers les intérieurs. »

Ces derniers vont plus naturellement marquer les esprits avec des contres parfois spectaculaires. Mais il ne faut pas oublier que leur seule présence a également valeur d’intimidation face aux scoreurs adverses. Reste que pour l’ancien joueur des Clippers ou des Rockets, voir ses homologues ne pas être récompensés relève de la « blague ».

« Des gars comme Jrue Holiday, il a déjà gagné le trophée ? C’est une blague, une blague. Marcus Smart vient d’en gagner un, Avery ne l’a jamais gagné, c’est une blague. Même s’il n’était pas le joueur le plus prisé, Avery Bradley a été le meilleur défenseur extérieur de la NBA pendant un bon petit moment. C’est un fait. Pendant quatre ou cinq ans, il a été le meilleur défenseur extérieur de la ligue. Point », maintient Austin Rivers.

Celui-ci a également un mot pour son ancien coéquipier aux Clippers, Patrick Beverley : « Plus jeune, le Pat des Rockets ou celui des Clippers aurait dû en gagner un. »

Ce dernier, à défaut de rafler le « DPOY », a dû se contenter de plusieurs sélections dans les meilleurs cinq défensifs de la ligue (3), tout comme Avery Bradley (2) ou Jrue Holiday (5).

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