Pour Guerschon Yabusele, la défaite face au Canada peut donner des idées aux autres…

Dynamique complétement opposée entre la France et le Lettonie. La première vient de prendre une claque sévère face au Canada, en ouverture de la Coupe du monde, là où la seconde a connu, selon son coach, un « moment historique » en remportant son premier match dans cette compétition, face au Liban sur une marge… de 39 points (109-70).

« On a regardé leur match contre le Liban, on sait où ils vont et ce qu’ils proposent. On sait que ça va être une équipe dure à battre, à ce stade de la compétition, rien ne va être facile. Donc on doit rester unis et aller chercher la victoire », affiche Guerschon Yabusele.

Une victoire impérative, sans quoi l’équipe de France pourrait connaître une sortie de route prématurée. Le souci, à entendre l’intérieur français, est que cette lourde défaite face à la troupe à Shai Gilgeous-Alexander a pu marquer les esprits du côté des adversaires des Bleus.

« On va ressentir de la pression contre toutes les équipes qu’on va affronter parce qu’on va être l’équipe que tout le monde veut battre maintenant. Après ce premier match, tout le monde pense avoir une chance de nous battre », assure le « Dancing Bear », en ajoutant : « Évidemment que nous sommes dos au mur maintenant. »

Dos au mur collectivement d’abord, mais également individuellement dans certains cas. À l’instar de Nicolas Batum ou d’Elie Okobo, Guerschon Yabusele est passé à côté de son début de compétition avec une triste sortie à 4 points (1/4 aux tirs) et 2 rebonds en 20 minutes.

« On a regardé ce qui n’allait pas, comment s’améliorer. On a parlé de la Lettonie évidemment. Il est temps de se préparer. Ça fait mal de perdre comme ça, mais ce n’est pas la fin du monde. On peut encore rebondir », affiche Evan Fournier, l’un des rares Français à avoir noirci la feuille de statistiques dans ce match (21 points).

Parmi les enjeux de cette rencontre capitale, il faudra surveiller l’adresse lointaine des Lettons (18/35 à 3-points face au Liban) et surtout le fait de maintenir un niveau d’intensité physique et d’engagement pendant 40 minutes. Et vite oublier cette première rencontre.

« Ça va être physique tout au long de la compétition, tout le monde joue dans les mêmes conditions, tous les deux jours. Ce n’est pas le moment d’être fatigué, on doit aller de l’avant et se montrer compétitif », réclame Guerschon Yabusele.