NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET
NYK1:30
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.84NEW1.99Pariez
  • LA 1.39DEN3.05Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Interview Erik Spoelstra : « mes joueurs sont énervés »

Erik Spoelstra n’a pas aimé la façon dont ses joueurs ont fini le match 2. Il a profité de deux jours de repos pour montrer à ses joueurs toutes les erreurs qui ont permis aux Mavericks de l’emporter après avoir eu 15 points de retard.

Le coach du Heat retient surtout les espaces laissés par son équipe aux joueurs des Mavericks et le manque d’agressivité en attaque de ses troupes. Il le promet, cela va changer lors du match 3.

Comment abordez-vous ce troisième match après une telle défaite jeudi soir ?

On a eu deux jours pour y penser. Clairement, on n’était pas heureux de la façon dont s’est terminé le match. Nous avons travaillé hier (vendredi) et aujourd’hui (samedi) pour régler certains problèmes. Mais le plus important pour nous, c’est de se souvenir qu’il n’y a pas de bonne et de mauvaise victoire en playoffs. C’est blanc ou noir. C’est soit une victoire, soit une défaite. Et ensuite il faut passer à autre chose. On en a l’occasion demain soir (dimanche). Nos joueurs le savent et nous serons meilleurs en fin de match que l’autre soir. On fait de bonnes choses dans cette série. Mais en face, c’est une équipe dangereuse. Ils ont mieux déroulé leur basket que nous dans les dernières minutes, indépendamment de la façon dont ça s’est passé.

Avec tout ce qui a été dit autour de la « célébration » de vos joueurs après le trois-points de Dwyane Wade, est-ce que vous allez faire quelque chose pour calmer leur enthousiasme ?

C’est une histoire qui ne me concerne pas vraiment. Je suis plus concerné par la façon dont nous avons exécuté nos systèmes, ou plutôt de la façon dont nous ne les avons pas exécutés en fin de match. C’est bien plus important que n’importe quel autre sujet. Nous sommes observés d’une façon différente que la plupart des autres équipes. Nous avons des gars enthousiastes et nerveux. Je préfère certainement avoir ce type de joueurs que des zombies qui ne pensent qu’à la victoire. Mais notre manque d’exécution des systèmes et nos pannes défensives sont davantage des sources de préoccupation. Ça a vraiment scellé le sort du match.

Peu importe la façon dont c’est arrivé, il faut rendre hommage à Dallas. Ils ont été très opportunistes et ont mis des tirs et ont réussi des actions quand ils en avaient besoin. C’est souvent là-dessus que se joue un match. Nous avons connu des situations inverses. Très souvent dans ces playoffs nous avons pris l’avantage et avons été capables de plier le match. Je ne pense pas qu’on a cru que c’était déjà gagné, mais nous avons arrêté de faire certaines choses qui ont très bien marché pour nous jusqu’ici.

« Manque d’exécution des systèmes », c’est assez vague. En attaque, qu’avez-vous noté précisément ?

Il y a tellement de choses. Il y a eu quatorze possessions en attaque à partir du moment où nous avons mené de 15 points. Sur onze d’entre elles, nous avons bien attaqué pour avoir une position de tir, même s’il faut saluer la défense de Dallas. Et il y a trois très mauvaises possessions. Je pense que ce sont celles qui sont restées dans les esprits de tout le monde. Nous avons raté certains tirs qui auraient pu changer la donne quand nous avons bien attaqué. Nous avons raté un lay-up, nous avons raté un tir ouvert à trois-points, on nous a piqué la balle des mains sur une autre action. Si on réussit une ou deux de ces possessions, ça peut changer l’issue du match. La dernière de ces quatorze possessions, il faut juste reconnaître que la défense de Dallas a été excellente.

De l’autre côté du terrain, nous avons eu onze séquences défensives, et ils ont marqué cinq fois de suite à des moments où nous avons eu des pannes défensives, ce qui ne nous ressemble pas, surtout dans le quatrième quart-temps. C’est là que nous avons été capables de sceller les rencontres jusqu’ici. Onze possessions en fin de match et ils marquent dix fois pour un total de 22 points. Ça n’arrive pas contre nous. Je ne vais pas réagir de façon excessive. Nous sommes bien meilleurs en fin de match quand on fait les choses qu’il faut. Nous serons meilleurs demain soir (dimanche).

Lorsque vous avez parlé de ces possessions à vos joueurs, avez-vous eu besoin de revenir souvent arrière sur la vidéo pour qu’ils comprennent ce qui n’allait pas ?

Oh non, ils savaient très bien ce qui n’avait pas été. C’était une évidence et les joueurs le savaient. Mais ça ne m’a pas empêché de revenir en arrière sur la vidéo. Vous savez, ils sont énervés à propos des deux côtés du terrain. D’abord d’avoir été tellement loin de notre identité en défense et d’avoir eu toutes ces pannes défensives que l’on n’est pas habitué à avoir en donnant autant de tirs ouverts. Ils ont vraiment eu des tirs ouverts en étant tout seuls. Et ils les ont mis à chaque fois. En attaque, on a été bien meilleurs que ça dans les fins de match et il faut qu’on fasse plus attention aux détails. On n’a pas envie d’avoir nécessairement une défaite pour en arriver là, mais certaines de ces choses nous sont arrivées lors des deux, trois ou quatre derniers matches serrés qu’on a joués. Sauf que nous avons toujours été en mesure de mettre des tirs importants pour nous en sortir. Parce qu’en fin de compte, on a des joueurs décisifs qui peuvent réussir des tirs importants.

Vous parlez souvent de jouer votre jeu de façon plus constante que l’équipe adverse. De ce point de vue, le fait d’avoir tenté plus de tirs à trois-points que de lancers-francs vous inquiète-t-il ?

Nos joueurs sont au courant. Ce n’est pas une formule qui fonctionne. Ça a été bien décrit durant la saison : quand nous arrêtions de courir et que nous nous transformions en une équipe qui prend des tirs sur jeu posé, nous avons pu gagner des matches, mais nous avons également connu de grandes difficultés. Nous sommes une équipe de lancers-francs. Le tir à trois-points est une arme pour nous, une arme nécessaire, mais cela doit intervenir dans un cadre bien précis où nous mettons d’abord en place notre jeu. C’est quelque chose que nous n’avons pas contrôlé. On a mis quelques tirs à trois-points importants et nous avons des shooteurs qui vous le feront payer si vous les laissez seuls. On ne veut pas les priver de ça. Mais nous devons être agressifs en attaque. Nos joueurs le comprennent. Nous serons meilleurs dans ce secteur.

Propos recueillis par notre envoyé spécial à Dallas.

Photo : Keith Allison

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *