Invités en vue de la prochaine draft (Charlotte possède les choix 9, 19 et 39), les six jeunes joueurs présents ont complètement oublié qu’ils étaient là pour convaincre le staff de les recruter.
Tous avaient les yeux rivés sur la personne qui venait de faire son entrée. Un certain Michael Jordan.
« J’étais nerveux. Extrêmement nerveux, » déclarait Kenneth Faried, le rebondeur de Morehead State. « C’est mon premier entraînement officiel et le simple fait d’être en sa présence… je veux dire, c’est Michael Jordan. J’ai ses chaussures sur moi, que puis-je dire de plus ? »
Parmi les joueurs présents, certains n’étaient même pas nés lors du premier titre de MJ en 1991 mais cela n’altère en rien leur admiration.
« Je ressentais sa grandeur quand il est rentré, » aujoutait Markieff Morris (Kansas). « La lumière paraît plus forte quand il est là. »
D’après Paul Silas, le coach de Charlotte, la venue de Jordan a poussé les joueurs à donner le meilleur d’eux-mêmes. mais il a tenu à rappeler que, pour être sélectionné, impressionner Jordan ne suffisait pas.
« Mike est venu jeter un coup d’œil, » explique Silas. « Bien sûr, Rod (Higgins, le GM) et moi prendrons la décision finale. Si nous décidons de prendre quelqu’un qui ne l’a pas convaincu, il nous le fera savoir mais ce sera à nous de prendre la décision. »
Si pour un futur rookie, on peut comprendre ce que représente le fait d’être choisi par Michael Jordan, en revanche, pour les fans de Bobcats et au regard des choix passés, il vaut peut-être mieux que la décision finale revienne à Silas et Higgins.