Monty Williams adore tellement ses rookies qu’il les veut comme gendres

Alors que son frère jumeau Amen a écourté sa Summer League en raison d’une entorse à la cheville, Ausar Thompson impressionne match après match, et cette nuit, le 5e choix de la Draft a cumulé 18 points et 14 rebonds dans la victoire des Pistons face aux Spurs. À ses côtés, l’autre rookie, Marcus Sasser, ajoute 10 points et les deux comblent leur futur coach, Monty Williams.

« Je suis devenu un grand fan d’Ausar et de Sass. De leur ténacité, que nous avons vu en fin de match » souligne le nouvel entraîneur des Pistons. « Ces deux gars ont enchaîné action après action, pour un basket efficace. Ce qui me donne envie de les ramener à la maison et d’arranger un mariage avec mes filles ».

On ne sait pas si ses filles seront d’accord avec ces mariages forcés, mais plus sérieusement, Monty Williams s’est expliqué sur son choix de rejoindre Detroit. Dans un premier temps, l’ancien coach des Suns avait refusé de signer aux Pistons car sa compagne souffrait d’un cancer.

Après avoir reçu de bonnes nouvelles des examens, et au-delà du gros chèque (au moins 80 millions de dollars sur six ans…), il y avait la perspective de travailler avec le GM Troy Weaver, qu’il a connu au Thunder.

« Quand j’étais à Phoenix, j’avais prévu de couper pendant l’été en raison de notre situation familiale » explique Monty Williams. « Et quand j’ai été coupé, je me suis dit que je pourrais prendre une année sabbatique, ou peut-être même deux. Je n’avais jamais pris pour acquis que quelqu’un m’appelle pour me proposer un boulot. J’avais prévu de rester à la maison, à rendre dingue ma famille, et à faire un peu de pêche et du golf… Mais quand Troy m’a appelé au bon moment, au moment où on avait de bonnes nouvelles sur le plan médical, son projet, sa confiance en moi et la générosité de Tom Gores (le propriétaire) m’ont donné envie de revenir sur ma décision. J’en ai parlé à mon mentor, le pasteur Bill (Wilson), et il m’a aidé à prendre la bonne décision, ainsi que ma compagne Lisa, mes filles… Mes garçons, eux, n’avaient pas le choix ! »