C’est désormais assez courant : dès qu’un phénomène pointe le bout de son nez, diverses entreprises et particuliers déposent des brevets afin de bloquer des noms qui y sont associés, pour en profiter financièrement. Le phénomène Victor Wembanyama n’échappe ainsi pas à la règle, comme le révèle le San Antonio Express-News.
Depuis des mois, plusieurs brevets ont ainsi été déposés pour les termes « Victor Wembanyama », « Wembanyama », « Wemby » ou « The Wemby » au Bureau américain des brevets et des marques de commerce.
Des brevets qui touchent tous les domaines puisqu’on parle de vêtements de sports évidemment, mais aussi de bagages, de parapluies, de cryptomonnaies, de cartes de collection ou encore de parapluies. Un restaurant de San Antonio a aussi déposé le terme « The Wemby » pour un cocktail de sa carte.
Des brevets « sauvages »
Des initiatives qui risquent d’être bloquées juridiquement par le premier choix de la dernière Draft et son camp.
L’avocat de Putian City, une compagnie chinoise qui avait déposé le nom « Wembanyama » juste avant la Draft pour pouvoir l’utiliser sur « des marchandises, notamment des shorts de sport, à des fins commerciales », reconnait ainsi que le brevet devrait être abandonné, même si ce n’est toujours pas le cas et que la marque a pris l’habitude de ces brevets « sauvages » puisqu’elle avait déjà tenté de bloquer le terme « The Warriors ». Sans succès.