Kobe Bryant est au sommet de son art et il a tenu à le prouver mercredi soir au Stapples Center. Une enceinte où les Nuggets n’ont gagné que deux fois en dix-sept oppositions face aux Lakers depuis 1999 et l’inauguration de l’écrin ultra moderne niché en plein coeur du centre ville angelino. Dans un Game 2 dominé par les locaux, Kobe a donné le ton d’emblée et terminé le travail en épilogue: 39 de ses 49 points cumulés dans les premier et dernier quart-temps. Comme Gasol (18 pts, 10 rbds) a confirmé sa valeur ajoutée inestimable et que l’inattendu Luke Walton s’est invité à la fête (18 pts, 7 rbds, 5 assists), le match fut une promenade de santé pour les Lakers, jamais mis en grand danger.
« Il faut de la maturité pour entrer sur ce parquet et jouer aussi bien, les deuxième match ne sont pas jamais faciles à négocier. On a fait ce que nous devions faire. On va voir maintenant si on peut faire la même chose dans un environnement hostile », commentait Bryant à la fin de la joute. « On aurait pu lui mettre dix défenseurs sur le dos, ça n’aurait rien changé, il était dans un grand soir. Il a porté son équipe », avoue, un brin admiratif, Allen Iverson. Kobe a réalisé mercredi sa deuxième meilleure performance en play-offs de sa carrière après ses 50 points face aux Suns en 2006.